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413 Comté se retrouvent à la partie supérieure des calcaires à astartes et à la base des marnes à gryphées virgules, et que les espèces qui sont caractéristiques dans une contrée : les ceromya inflata, C. excentrica, nerinœa suprajurensis, pterocera oceani, etc., le sont également dans l'autre, mais pour des groupes différents. Si, en outre, on tient compte de cette considération que les terrains portlandien et kimméridien de la Suisse et du Jura n'ont, relativement, qu'une très-faible épaisseur, on regardera comme très-probable que les terrains qui y ont été décrits sous ces deux noms ne représentent que les marnes et lumachelles à exogira Bruntrutata et les assises supérieures de nos calcaires à astartes ou, tout au plus, la base des argiles à gryphées virgules, et la première série des assises calcaires qui alternent avec elles. Ce que nous avons vu il y a une dixaine d'années des terrains portlandiens de Besançon tendrait à confirmer cette opinion. Les calcaires à pterocères des environs de cette ville ne diffèrent ni sous le rapport minéralogique, ni sous le rapport paléontologique des assises supérieures de nos calcaires à astartes. Il est donc très-probable que nos calcaires portlandiens n'existent pas dans cette contrée, et que les argiles à gryphées virgules, si elles y sont représentées, ne le sont que par la partie inférieure de la formation. S'il en est réellement ainsi, il restera à décider, par la comparaison avec les terrains de l'Angleterre qui ont servi de types, quels sont ceux qui doivent conserver les noms classiques des géologues anglais.
