Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 473]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

435 ïoït dans les parties déjà exploitées souterrainement et aujourd'hui remblayées. Dans la partie méridionale du plateau compris Tuileries, entre l'Ornain et la Saulx ces marnes alimentent plusieurs tuileries. A celle d'Hévilliers, elles sont noires schisteuses et bitumineuses, et paraissent reposer sur une argile jaune. A Fouchères, il y a des argiles grises dont la surface paraît avoir été dénudée et est recouverte par du fer géodique remanié. C'est encore sur les mêmes assises que se trouve la tuilerie de Villers-le-Sec. On fabrique dans tous ces établissements, et surtout à Héviiliers, autant de briques que de tuiles. Mais ce dernier produit, quoique passable, ne paraît pas atteindre la qualité des tuiles de la Woèvre. Les habitants des villages voisins passent souvent devant ces usines pour aller chercher à 40 kilomètres plus loin les tuiles de Rangéval. Aux argiles noirâtres a succédé le fer géodique Fer géo qui les recouvre habituellement, mais qui quel- Ique" quefois manque au-dessus d'elles, et d'autres fois s'est étendu bien au-delà des limites entre lesquelles elles s'étaient déposées. Le fer géodique, aussi remarquable par son im- Composition portance industrielle que par le développement qu'il prend dans certaines localités, est un dépôt de fer hydraté, quelquefois en grains oolithiques mélangés de quelques plaquettes , quelquefois formant de petites couches, des veines ou des plaquettes lithoïdes compactes, dures, plus ou moins régulières, dont les interstices sont remplis par des grains oolithiques de la même substance disséminés dans des marnes brunes, jaunes ou blanches, souvent un peu 28