Études géologiques sur le département de la Nièvre par Th. Ébray, membre de la Société des ingénieurs civils, de la Société géologique de France, de la Société vaudoise d’histoire naturelle.- Paris : Baillière, 1858. 372-7-7 p., 25 planches dépliables (la plus grande 43 x 24 cm), 25 cm. [Image 221]

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ETUDES GEOLOGIQUES., 221 CHAPITRE XXII DE L ' É T A G E CORALLIEN ET DE L ' É T A G E OXFORDIEN Ces deux étages se lient d'une manière si intime que les couches de l'un ont longtemps été confondues avec les cou- ches de l'autre, et que, même encore aujourd'hui, beaucoup de géologues assimilent à l'étage oxfordien les calcaires marneux et lithographiques de la base de l'étage coralien, qui deviennent quelquefois très-puissants et absorbent, comme dans le département du Cher, l'étage tout entier. C'est pour cela que nous décrivons ces deux étages dans un même chapitre, tout en admettant l'utilité de diviser cet ensemble en deux parties distinctes. De l'étage corallien. L'étage corallien affleure sur une très-grande largeur, son épaisseur dépasse en beaucoup de points 200 mètres. Quand il est calcaire, le sol est brûlant et maigre ; quand il est composé de pierres lithographiques ou marneuses, sa valeur agricole augnîente un peu; mais sur les plateaux il constitue de grandes surfaces où la végétation est très-peu développée : la petite Champagne des environs de La Cha- rité en est un exemple. Il existe peu de sources dans l'étage corallien qui con- stitue un étage essentiellement perméable. Le long de la