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ETUDES GEOLOGIQUES. 237 Plusieurs espèces nouvelles, et beaucoup d'autres dont on ne rencontre que les moules. L'ensemble de l'étage callovien, si nous y comprenons les couches inférieures que l'on pourrait, avec autant de raison, classer dans l'étage bathonien, peut donc, aux environs de Nevers, se décomposer en trois parties qui se développent aux dépens les unes des autres : 1° Partie supérieure avec Ammonites alhleta. Ammonites 1 pustulatus, Collyrites ellipticus ; 2° Partie moyenne avec Ammonites coronatus; 3° Partie transitoire inférieure avec faune callo-batho- nienne. L'existence de bancs usés par les flots et pétris d'en tro- ques, situés au milieu d'un système argileux, indique une mer oscillatoire, variable et sillonnée par des courants intermit- tents. Cette époque fut suivie d'une époque plus stable pen- dant laquelle les eaux devaient être très-profondes, ce qui est attesté par les céphalopodes toujours adultes, lés bancs épais, et parla finesse des sédiments; puis de nouveaux phé- nomènes sont encore une fois venus modifier la nature des sédiments en introduisant dans la masse calcaire de nom- breux éléments siliceux. Nous allons étudier les modifications qui s'opèrent dans ces divisions vers Saint-Benin-d'Azy. En se dirigeant à l'Est, on voit l'étage callovien se modi- fier légèrement. Les oolithes ferrugineuses disparaissent, comme cela peut être observé dans les grandes castinières situées de chaque côté de la route de Nevers à Saint-Benin- d'Azy, un peu avant d'arriver au hameau Fay, où l'on voit les bancs sublamellaires, pétris d'encrines et usés vers leur 1. Le Collyrites ellipticus delà partie supérieure de l'étage callovien de la Nièvre diffère sensiblement du Collyrites ellipticus de la, base; aussi n'avons- nous pas hésité à faire une distinction en le îioiniiiant Collyrites Nivernen- sis. (Études paléontologiques sur le département de la Nièvre.)