Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 20]

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DIVISION PHYSIQUE.

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le nord-ouest, où elle touche au pays de Bray, son niveau cesse de de'croître. Au-delà du Bray règne une autre plaine qui s'abaisse vers le sud jusqu'à la rencontre d'une falaise tendant des environs de Gisors (Eure) aux approches de Charnbly ; au-dessus de cette bordure commence un plateau, dont la continuité, vers les valle'esdel'Epte et de l'Oise, de'passe l'e'tendue du de'partement* Sur ce plateau s'e'lèvent, vers la limite , les buttes de Montjavoult, de la molière de Se'rans et de Neuvillebosc, du sommet desquelles on jouit, à cause de leur isolement, d'un horizon très-vaste, quoique leur hauteur absolue soit inférieure à celles de la falaise du Bray et de la grande plaine de Picardie. Les collines de Liancourt sont reliées parla forêt de Halatte et le Lungmont à celles de l'arrondissement de Compiègne ; le massif dont elles dépendent s'appuie , vers l'ouest, à la continuation de la falaise de Bray et sert de bordure au deuxième plateau qui constitue la plus grande partie de l'arrondissement de Sentis. Celui ci est recouvert, dans les cantons voisins du département de Seine-et-Marne, d'un troisième plateau dont la falaise, contiguë à la forêt de Retz (Aisne) vers Gondreville, passe au sud de Crépy et approche de la ville de Senlis, sans l'atteindre ni se prolonger au-delà de la route de Paris. La plaine qu'elle borde occupe donc la région sud-est du département. Les buttes de la forêt de Halatte sont, au nord de Senlis, des dépendances isolées du troisième plateau, ainsi que le MontCornon qui s'élève dans la plaine du Valois. Les sommités de Saint-Christophe et du Mont-Pagnotte, quoique dominant le pays dans une grande étendue, n'atteignent pas cependant le niveau du seuil placé entre les bassins de l'Oise et de la Somme. Le plateau méridional supporte au sud de Senlis, et précisément sur la Hmite, une autre butte, dite montagne de Montmélian, que son isolement fait juger très-élevée, quoiqu'elle soit inférieure à l'altitude du Mont-Pagnotte. La position générale et l'arrangement relatif des trois étages principaux peuvent être ainsi résumés : Le premier ou l'inférieur, relié vers le nord au département de la Somme, divisé en deux parties vers l'ouest par le pays de Bray, incline de l'ouest à l'est d'environ cent mètres, et du nord au sud, d'à-peu-près cent vingt mètres.