Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 54]

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Les couches dont il s'agit ici ont ete rapportées au grès ver( OH glauconie sableuse de M. Brongniart. par M. Boue' (Bul letindc la Socie'ic géologique de France, tom. 2, pag. 16-17), et par M. Passy qui les a particulièrement désignées sous le nom de calcaires glauconieux (Géolog. de la Seine Inférieure, pag. 257-260). Cependant comme leur gissement au-dessons des sables ferrugineux est évident, il ne parait plus possible aujourd'hui d'y voir une dépendance de la période crétacée, si l'on considère surtout qu'en plusieurs lieux elles se montrent immédiatement au-dessous des dépôts veldiens,' inférieurs eux mêmes aux sables ferrugineux qui correspondent au Lower green-s,and^ ou au groupe le plus bas du système crétacé. Leur situation intermédiaire entre ces sables et l'étage kimméridien, ieur assigne précisément ia position des roches que les géologues auglais ont désignées sous le titre de Portlandi/o«^; elles paraissent identiques d'ailleurs à celles du même niveau, qui, dans les environs de Boulogne-sur-iMer et de Porcntruy, ont été assimilées au calcairi' de Portland. Les couches portlandiennes du haut-Bray sont presque toujours superiicielles: mais lorsqu'on en suit la continuité en s'éloignanl de Taxe central, on les voit disparaître sous les sables ferrugineux. Ce fait est constant au-dessus d'Hyancourt où un lambeau de sable recouvre, sur une faible épaisseur et dans une étendue restreinte, la roche calcaire qui constitue le reste de la superlicie du pays; la même superposition est évidente au nord-est de Yille-en-Bray vers le bois de Marivaux, ainsi qu'au pied du Mont-Benard, au sud de Savignies. Si au contraire on se rapproche de l'axe , les calcaires recouvrent perpendiculairement et sans discordance les lumachelles kimméridiennes, comme l'ont montré les puits pratiqués à Mothois, à Torcy, à Evaux, et sur d'autres points de ia bordure du haut Bray. Les strates portlandiennes différent de celles de l'étage kimméridien , surtout par la nature' mioéralogique des roches et par l'ensemble des fossiles, quoique plusieurs de ceux-ci se retrouvent dans les deux éîages. Elles comprennent quelques bancs de grès calcaires, glauco-