Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 63]

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ÉTAGE INÉOCOWIEN.

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des marnes contenant des végétaux et des fossiles fluviatiles. Le sable ferrugineux fournit l'éle'ment priiicipal; les autres roches lui sont subordonne'es. Il y a des alternances diverses entre elles; aucune ne paraît continue: toutes viennent en affleureuient, et chacuiie plusieurs fois, à des niveaux différens. Enfin la nature meuble de quelques-unes des roches et le relief tourmenté du sol qui facilite le mélange des diverses couches sablonneuses et le glissement des dépôts argileux, impriment à l'ensemble du terrain un aspect de désordre tel qu'il est trèsdifficile d'y trouver une règle uniforme de superposition Le racjne embarras paraît s'être présenté dans la région iuéridioiiale de i'Ani^leterre, où l'on voit aussi le terrain crétacé inférieur, ce qui a conduit M. Boue à dire : « Les géologues ani> glais se sont donné beaucoup de peine pour recoiinaître » un ordre déterminé dans tous ces accidens, qui, ont bien plus » l'air d'enchevêtrements d'amas que de séries continues de 5> couches, et qui diflèrent d'un pays à l'autre. « (Guide du Géologue voyageur, tom 2, pag. 56 ) Cependant, si l'on considère que dans le pays de Bray les couches se développent du centre à la circofiférence entre le terrain kimméridien et la craie, de manière à passer des lits inférieurs aux supérieurs à mesure qu'on s'éloigne de Taxe , et vire veisâ , on constatera une relation de position assez constante entre les principaux membres de l'étage ; mais celte appréciation ne peut èire faite que sur le versant méridional, dans la vallée, les sables et argiies^'tant trop peu développés du coté nord, et encore faut-il n* tenir aucun compte des alternances et autres accidens locaux. ELI quittant la craie chloritée ou le gault en avant de la falaise méridionale, on se trouve immédiatement sur le sable ou sur l'argile rouge qui ne forment géologiquement qu'une seule et même assise continue sur toute la largeur de la vallée. C'est en approchant vers le nord, des coteaux de grès portlaudien, qu'on rencontre, par intervalles, des argiles bleues ou grises, et c'est en général avec ces argiles ou au-dessous qu'existent les marnes et les sables contenant des végétaux : les dépôts regardés comme fluviatiles sont donc les plus voisins de l'étage portiandien et forment le groupe inférieur du terrain néocomien, tandis que Tautre sable, mêlé d'argile rouge, en constitue la partie supérieure.

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