Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 93]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

COUCHE SUPERFICIELLE.

85

du Mont-de-Yaux, en face de Gcrberoy : on les retrouve sur le côte' droit de la vallée du The'rain, en allant d'Escaraes à Hévecourt, en montant de Fontenay à Torcy, et encore entre Yillers-vers-Mont et la rivière. On remarque çà et là, dans la vallée de Bray, quelques galets véritables , avcllaires, forme:s de silex pyroraaques pareils à ceux qui accompagnent la glauconie tertiaire inférieure ; ils y sont très-rares; on en trouve surtout dans les bois qui entourent Ons-en-Bray , ainsi qu'entre Saint-Germer et Orsimont. Il y a aussi, dans le bois de Saint-Germer, des blocs de grès à surfaces curvilignes, qu'on distingue à première vue do grès ferrugineux. Entin, on rencontre, dans les pâtures communales deBerneuil, des blocs de poudingues à ciment quartzeux, très-durs , tout à fait analogues aux poudingues des sables glauconieux inférieurs : on y voit, très-rarement, des empreintes indéterminables de coquilles turriculées. Ces vestiges paraissent appartenir à l'époque tertiaire, mais très-probablement ils ont été transportés. La description minutieuse des terrains du Bray pouvant présenter quelque confusion par suite du désordre apparent des différentes couches , il semble utile d'en retracer succinctement les faits principaux. On rappellera donc que cette contrée, alongée dans la direction du sud-est au nord ouest, est limitée par deux bordures de calcaire crayeux. La ligne anticlinale du haut-Bray est parallèle à la bordure nord-est et plus rapprochée d'elle que de la bordure du sudouest : en effet, elle n'en est pas éloignée vers sa région centrale de plus de deux mille mètres, tandis que la falaise du sud-ouest, reculée par l'existence de la vallée , est distante de huit mille mètres environ. Par conséquent, les terrains placés entre la craie et l'axe central doivent être, et sont en effet plus développés au sudouest que sur le versant opposé. En allant du centre vers la limite crayeuse , les terrains se présentent dans leur relation géognostique naturelle, et ils entourent l'axe par autant d'anneaux concentriques. Ainsi le massif central étant constitué par le terrain kimmé-