Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 95]

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PAYS DE B E i Y .

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ou terres à poterie, les argiles gris-blanchâtre ou terres à plomraures et à creusets ; entin les marnes argileuses à empreintes de fougères. On doit y ajouter des argiles smectiques, dont il n'a pas e'te parle' jusqu'ici, parce qu'elles forment seulement quelques lambeaux isole's, et sans importance, à la surface des sables ferrugiueux. Elles sont grisâtres macule'es de jaune, ou d'un jaune - verdâlre uniforme; leurs amas, d'une e'iendue trèsrestreinte, n'ont pas plus de deux mètres de puissance moyenne. On en connaît notamment près de Villers Saint-Barthélémy, au mont Guillain près de Goincourt, dans le vallon de Boyauval et encore aux environs de Savignies ; ils ne contiennent ni fossiles , ni autres corps. Ces terres employées dans les moulins à foulon, sont quelquefois raêie'es d'un peu de sable, et d'autres fois à l'état de marnes argileuses, selon leur proximité des sables argileux, ou du gault et des marnes de la craie chloritée Enfin . on pourrait mentionner comme appartenant à la vallée de Bray, et pouvant être confondue dans quelques lieux avec les couches néocomiennes , l'argiie gault dont il sera question avec !e système crétacé supérieur. La bordure crayeuse du sud est continue ainsi que la craie verte qui est à découvert au bas de la grande falaise, tandis que la même craie et le gault dont elle est quelquefois accompagnée, sont visibles seulement par intervalles, sur le versant nord, et que la bordure, du même côté, est brisée en coteaux et vallons alternatifs Le pays de Bray ne fournit point, dans le département de l'Oise, de cours d'eau considérables, et q(]oique la dénomination de la contrée indique , avec raison, un terrain fangeux, les sources n'y sont pas très-nombreuses L'étage kimmcridien donne naissance à quelques ruisselets dont le principal est le rû dEcIonde, qui traverse Ville-en-Bray. Les marnes subordonnées aux grès portiandiens voient sortir également quatre ou cinq petits ruisseaux, tels que ceux d'Ilévecourt, d'Armentières , d'Amuchy, en sorte que la partie calcaire du hautBray, considérée sous le rapport des eaux courantes, peut être regardée comme une rédon sèche. îi^^a-i>^ -i^^mhi étage neocomien qui recèle tant d'âi^^ilë, a des ruisselé^ plus multipliés et des fontaines en assez grand nombre, les