Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 114]

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CRAYEUSE.

relevée, est cotée à .48 mètres, et le tertre de Berneuil à '"^LaTointe de Téperon de la Hauteville est à i44 mètres , et le village de Hodenc-Lévêque à 147 mètres, tandis que la craie cliloritée au moulin de Silly, c'est-à-dire immédiatement au-dessous d'Hodenc, est seulement cà 87 mètres. Celte ddference considérable (60 mètres) ne doit pas être prise comme exprimant la puissance réelle des couches chloritces, leur présence dans Hodenc-Lévêque étant, comme on l'a dit, un des résultats produits par le soulèvement du pays de Bray. Les altitudes de la glaucome crayeuse décroissent du nordouest au sud-est depuis l'Epteaux approches de Saint-Germer, jusqu'à la disparition des sables ferrugineux au-delà d'Auteuil, Plus loin, il n'y a plus de niveau moyen appréciable, la glauconie occupant le fond du vallon, ainsi qu'une partie des coteaux limitrophes. L'élévation des tertres glauconieux au-dessus des sables ferrugineux de la vallée de Bray est trcs-variable, parce que les sables ont une superficie inégale et tourmentée; elle va jusqu'à cinquante mètres environ, vers l'ouest, notamment près de Saint-Germer et de Montagny, tandis qu'elle est moindre de moitié aux alentours d'Auneuil, et que près d'Epaubourg les deux terrains sont presque de niveau. La craie inférieure est distincte de la masse principale , quant à l'aspect, par le fer silicate en grains ou parcelles tenues dont elle est remplie : néanmoins la présence de coquilles de l'ordre des céphalopodes, et notamment d'ammonites, donne un caractère plus net et plus certain , car cellesci ne se trouvent jamais, au moins en Picardie, dans la craie blanche ou supérieure , tandis que les grains verts ne sont pas constans dans tous les lits du groupe inférieur. Le fer silicate quia fait prévaloir les noms de craie chloritée et de glauconie, est en général fort abondant sur la lizièrc du Bray. La roche est très-souvent à l'état de sable varié de b anc et de vert ou de gris et de vert, et paraît avoir une complète analogie avec le Vpper green-sand d'Angleterre ; il y a toutetois d'assez grandes variations de texture, de densité,'de mélange, et des hts subordonnés de marne différant par leur nature et leur consistance, de la craie chloritée proprement