Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 117]

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GLAUCOME CRAYEUSE.

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vert sm' la craie blanche : ainsi le relief physique du sol n'est plus conforme aux lois de superposition ge'ognostique. I,a glauconie crayeuse paraît par intervalles seulement sur la bordure nord-ouest du Bray. Elle est tout-à-fait à jour aux environs de Saint-Martin-le-Nœud , notamment au-dessous des carrières de Flambermont, dans le chemin qui conduit au village de Se'ne'fontaine, et d'une autre part dans celui de l'e'glisje à la route de Gisors, et sur tout l'intervalle incliné au sud compris entre ces deux points. La roche est très-chloritëe, friable , pe'trie de fossiles et de nodules de fer phosphaté : on retrouve sous la craie verte proprement dite, ce calcaire poreux, léger , jaunâtre , dont la présence a déjà été signalée au pied de la falaise près d'Ons-en-Bray et d'Epaubourg. On rencontre aussi, au-dessous de l'église de SaintMartin, une roche compacte, très-dure, de couleur gris de fume'e, polissable et ayant, à s'y méprendre, l'aspect du calcaire marneux de l'étage kimme'ridien : elle gît par blocs isolés dans le sable glauconieux. En descendant au nord-ouest, vers le hameau du Marais, on voit l'assise la plus basse de la glauconie crayeuse qui consiste dans un sable calcaire terreux, entièrement vert, un peu grossier, sans aucun mélange d'autres parties ni de fossiles. On retrouve encore la craie chloritée dans le vallon de Boyauval, entre le coteau de Saint-Germain-la-Poterie et le Mont-Saint-Adrien. Elle y est représentée par les bancs inférieurs d'une carrière de craie grisâtre contenant des ammonites, qui recouvre la roche à particules de fer silicate ; les fragmens de celle-ci sont épars dans la vallée , et l'on peut les suivre jusqu'aux approches de Saint-Germain. Les gissemens de terrain crayeux inférieur qu'on rencontre ensuite en continuant de suivre la lizière nord du Bray, appartiennent plutôt aux parties basses de la craie marneuse, q"]à la glauconie crayeuse , quoique celle-ci soit souvent trèsvoisine du sol, notamment à Wambez et à Saint-Sanson. C'est au renversement du système crayeux supérieur produit par le relèvement des couches plus anciennes, qu'on doit attribuer la présence de la glauconie crayeuse dans le Bray; en effet, elle se montre sans interruption à la base de la lalaise, parce que cette bordure a été renversée tout entière,