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ni iîir,
La craie blanche est de tous les terrains celui qui tient la plus grande place dans la superficie générale du département. La dénudation du pays de Bray qui en a détruit une partie , a j\-terrompu sa continuité vers la région centrale de l'arrondissêmeut de Beauvais, et a partagé le sol crayeux en deux divisionsdoV'* la plus considérable tient sans discontinuité au plateau de PiC^rdie, tandis que la moindre , ou celle du sud , constitue entre le pajs de Bray et le Vexin, la petite contrée désignée sous le nom de Jhelle. Ces deux sections 3eront décrites séparément. Section de
Picardie.
La division la plus importante couvre la plupart des cantons septentrionaux , atteignant au-dessus du Bray la limite de la Seine-Inférieure, et au nord celle de la Somme, descendant au sud jusqu'à la ligne médiane fictive qui traverserait de l'ouest à l'est l'étendue du pays. Sa limite sud est marquée à-peu près à partir de la ceinture du Bray, depuis la ville de Beauvais jusqu'à la forêt dcHez, puis au pied de Clermont, de là jusqu'aux approches de Graudfresnoy, où la craie disparait sous des couches tertiaires; mais en allant toujours vers l'est on la revoit à gauche de l'Oise, et elle constitue une partie de la forêt de Compicgne, Elle reprend de là vers le nordouest dans la direction de Bessons-sur-Matz, pour arriver à la frontière de la Somme vers Conchy-les-Pots. La surface ainsi délimitée comprend les cantons entiers ou presqu'entiers deFormerie, Grandvilliers, Crevecœnr, Breteuil, Maignelay, Marseille ,_lSivillers, Froissy, Saint-Just-en Chaussée , et une forte^ partie de ceux de Songeons , Beauvais , Clermont, Estrées-Saint-Denis, Pvessons et Compiègne. 11 y a dans cette étendue un assez grand nombre de lambeaux tertiaires sous forme de tertres déprimés ou de buttes; ils n'ont pas assez d'importance pour enlever à la superficie'générale l'aspect propre au sol crayeux. D'une autre part, la craie paraît encore au-delà de lalimitf