Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 129]

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f l'origine de là de'pressiôn. Cet'tecircdnsfanc'étîèrit à un fait qui ne paraît pas avoir e'te' signale', mais qui est constant du moins dans le de'partement de l'Oise ; le niveau des eaux baisse constamment dans leterrain de craiesupërieure, et par suite, certaines sources deviennent intermittentes de continues qu'elles étaient, tandis que d'autres disparaissent entièrement. Les traditions locales, d'accord avec plusieurs faits historiques, citent à cet égard des exemples qu'il peut être utile de rapporter. Le ruisseau des Yoissons ou rivière des Bréhaux qui coule vers le bassin de la Somme, et naît aujourd'hui dans les prairies d'Elencourt, avait autrefois sa source permanente au pont de Sarcus, sur la route de Paris à Aumale, à trois mille mètres environ au-dessus d'Elencourt; cette source de Sarcus donne encore un peu d'eau dans les années pluvieuses. La rivière de Selle qui commence aux fontaines de Luce et du Pie dans le village de Catheux, surgissait anciennement au lieu nommé le Moultru ou Mertru (mauvais trou), derrière le mont Faquin, dépendance du territoire de Cempuîs , et à un myriamètre de distance rectiligne de Catheux. Le vallon qui communique d'un point à l'autre est à sec maintenant. Le Moultru coule encore par intermittence à des intervalles variant entre trois et six années. L'écoulement qui dure environ un mois est assez considérable pour produire un gros ruisseau ; il est constant par la tradition locale que les apparitions de l'eau étaient autrefois beaucoup plus fréquentes. Le hameau de Rieux, canton de Grandvilliers, a pris son nom d'un ruisselet qui commençait à l'ouest et traversant le village s'écoulait vers Catheux ; il est question de ce petit filet dans des titres du comté de Clermout qui datent de plusieurs siècles. Il n'existe plus sur place, de mémoire d'homme, ni ruisseau, ni fontaine. Il y avait, sur le territoire de Bonneuil-le-Plessis, canton de Breteuil, une source qui paraissait au pied du coteau couromié par le bois Mouton ; les eaux suivaient la rue du Moulin-à-Voide, ainsi nommée d'une usine à teinture que le ruisseau mettait en mouvement : elles couraient ensuite à l'est. I' y a cent ans cette source était graduellement descendue jusqu'au bois d'Esquennoy, à trois mille mètres de Bonneuil ; elle alimentait alors un vaste abreuvoir qu'on trouve figuré sur les vieux plans, et de là l'excédant se rendait dans la vallée

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