Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 141]

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CALCAIRE MAGNÉSIEN.

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Chevilly et Catigny est très-blanc; en remontant de là vers Ecuvilly oiî il est recouvert parla glauconie grossière, il. devient dur et d'un jaune uniforme fonce'. La craie de Guiscard est blanche , mais comme elle contient de nombreuses pyrites de'compose'es, les faces de ses fragraens sont diversement colore'es depuis le jaune ochracé jusqu'au fauve ; elle est remarquable d'ailleurs par la quantité de Belemniles mucronalus qu'elle empâte. La ville de Compiègne est bâtie sur la craie blanche tendre;. les carrières souterraines qui s'e'tendent sous plusieurs rues laissent voir les Uts horizontaux de silex ; on y remarque aussi des stalactites. Les percemens faits en i834 pour essayer d'e'tablir un puits arle'sien dans le petit parc du château, ont pe'ne'tré jusqu'à cinquante-sept mètres sans sortir de la même roche. Elle se continue sur la lizière ouest de la forêt par Royalieu et Mercière-au-bois , jusqu'au-dessus de La Croix-SaintOuen , allant ensuite vers l'est aux carrefours de la Bouverie, du Pélican, au sud du Puits-du-Hoi, au carrefour de Flore et à Malassise, puis vers le nord-est au carrefour de l'Aigle et à la Muette, d'où elle revient vers Compiègne par la Faisanderie ; l'intervalle compris entre ces lieux, est souvent recouvert d'une légère couche de sable, mais la craie est visible avec ses silex en plusieurs points, notamment sur la route de Crépy et près de La Bréviaire, Tout le reste du calcaire crayeux, entre Compiègne et Cler^ mont, appartient aux bancs supérieurs, ainsi qu'on peut le vérifier à Puicourt, Arsy, Âvregny, Fouilleuse, Filz-James, etç>; Craie magnésienne. Le plateau qui sépare les bassins dft lOise de la Somme, montre sur le versant de cette dernière: l'ivière , une rochie différant par son aspect et par ses propriétés physiques, de la craie proprement dite dont oji ne peut cependant la distinguer géognosUquement. C'est un calcaire contenant, dans une proportion notable, du cai'bonate^, de magnésie. Il repose sur la craie noduleuse dont il sera bientôt question, et dans les lieux oii il ne paraît pas au jourj^ il est recouvert par la craie blanche supérieure dont il forme une dépendance remarquable : sa, p,o§il^pu.,ç;jtre,,le?., dfi»lS. groupes est constante. i\ îfc-^îf :*rtsè»^'-à#^¥fnâ

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