Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 149]

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CALCAIRE NODULEUX.

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iïiins; on trouve imme'diatement au-dessous un banc tellement ine'lange' de nœuds, qu'il ne peut être de'bite', puis trois bancs d'un jjlanc-grisâtre d'une e'paisseur moyenne de cinquante centimètres; les nœuds sont à peine visibles , mais la pesanteur de la roche indique leur pre'sence. Les silex pyromaques sont très rares, de même qu'à Bimont. Le calcaire du vallon de Rouvroy est compacte, lourd » très-charge' de nœuds ramifie's ; il ne forme pas de bancs continus, ou plutoi ceux-ci sontbrise's en gros fragmens par des fissures enlrecroise'es. On y trouve assez souvent des e'chinodermes, . _ Les bords du vallon ramifie' au fond duquel la petite rivière de Dom prend sa source, sont Qouronne's par la craie blanche qui a trois ou quatre mètres de puissance; aux carrières de Ferrières et de Dompierre, elle recouvre huit bancs d'un calcaire jaunâtre, homogène, pointillé' de noir, à cassure conchoïde, au-dessous duquel règne un lit de gros silex tuberculeux; il y,a une seconde masse de craie jaune mal stratifiée, épaisse de dix mètres ; vient ensuite un massif de craie grise à nœuds qui donne un niveau d'éau ; cette roche noduieuse ne contient point de fossiles , mais on en trouve dans les bancs jaunes. Le point extrême vers l'ouest, oii la craie moyenne se montre sur le versant de l'Oise, esta ïroissercux,au nord de Bcauvais ; elle est visible au point de rencontre de la vallée du Thérain avec le ravin de Houssoy; l'action combinée et longtems soutenue des eaux a dû détruire et enlever les couches supérieures , et en effet on trouve dans un espace très-restreint une différence de niveau de quarante mètres entre l'emplacement de ïroissereux et les plaines du voisinage. Quelques parties de la craie noduieuse ont même été déplacées, car on peut voir à l'ouest du village, à l'entrée du vallon de Saint-Maurice, un amas de fragmens d'une roche parsemée de points d'un vert-noirâtre , et de durillons ayant l'apparence de silex cornés ; la craie supérieure existe en place au-dessous. Les carrières anciennes ouvertes sous le village même de Troissereux sont pratiquées dans un massif de craie jaune foncé , empâtant de gros nœuds reconnaissables à leur large cassure conchoïde , et des silex pyromaques volumineux, épars ; la croûte extérieure de ceux ci est tout-à-fait jaune au