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. EMPLOI DES EAUX D'ÉGOUT EN AGRICULTURE.
ENTREPRISES D'IRRIGATIONS.
parcours les eaux d'égout de Darford et de Gravesend, et pourrait se décharger dans la Tamise à la marée haute, au moyen d'un bassin de réserve fonctionnant à la manière
2° Irrigations de Bruxelles.
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de ceux du conseil métropolitain. Près de l'embouchure, des
machines à vapeur refouleraient les eaux dans une conduite grimpante de 5.2 oo mètres de long et les enverraient
dans un vaste réservoir sur le coteau de Shorne, à une hauteur de 85 mètres. De là, les liquides seraient distribués par des tuyaux enterrés sous les chemins, et pourraient desservir par gravitation une surface de 78.5oo hectares. On pourrait aussi employer l'eau à la lance ou la faire couler dans des rigoles à ciel ouvert, menées à des points conve-
nables. La compagnie cultiverait à ses frais un domaine de 1.600 hectares. Le volume total des eaux disponibles serait d'environ 270.000 mètres cubes par jour, ou de prés de soo millions de mètres cubes par an Ce serait donc une moyenne de 1.750 mètres cubes par hectare et par
an offerte à toute la surface desservie. Le coût des travaux est estimé de la manière suivante francs.
Aqueduc
10.750.000 5.697.000 1.776.000 3.125.000
Pompes à vapeur et bâtiments Conduites dé refoulement Réservoir de Shorne
Réservoir de décharge et usine pour la fabrication des superphosphates de chaux Conduites de distribution Domaine de la compagnie Imprévu
5.000.000 15.514.200 1.750.000
Total
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La ville de Bruxelles vient d'adopter pour ses eaux d'égout une solution analogue à celle de Londres. Les liquides seront épurés par leur passage à travers des prairies permanentes. Toutefois, avant de servir à l'arrosage, Is subiront dans des bassins de dépôt une clarification sommaire destinée à écarter les corps les plus grossiers. Cette précaution, laissée de côté à Londres, est commandée
ici, comme nous le dirons bientôt, par les circonstances particulières dans lesquelles on devra opérer. C'est à Une compagnie anglaise, Belgian public works Company, déjà chargée de l'exécution des grands collec-
teurs, qu'est échue également la tâche de réaliser l'épuration (). Les travaux relatifs à cette dernière entreprise ont été reconnus d'utilité publique et concédés par un arrêté royal du 29 novembre 1866. Aux termes de cet arrêté et des conventions qu'il vise, les travaux doivent être exémentionner l'entreprise qui a en vue d'utiliser pour l'arrosage, dans
un même plan d'ensemble, les eaux d'égout des huit principales villes en amont de Londres, savoir : Oxford, Abingdon, Reading, Kingston, Richmond, Twickenham, Isleworth et Brentford. Une compagnie constituée au capital de 8.325.000 francs, dont 6.250.000
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francs en actions et 2.075.000 francs en obligations, a obtenu un acte du Parlement qui l'investit de tous les pouvoirs nécessaires. Toutefois l'exécution n'a pas encore commencé, à cause, paraît-il,
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de la difficulté qu'on éprouve à se procurer les terrains néces-
La dépense annuelle des machines à vapeur est portée, tout compris, à 1.715. 000 francs, soit of, oi7 ou moins de 2 centimes par mètre cube d'eau d'égout remontée à 91 mètres environ (*). (*) Comme se rattachant aux irrigations de Londres, ou, pour parler plus exactement, à la protection de la Tamise, on peut
saires à l'irrigation. (*) Nous devons les renseignements qui suivent à l'obligeance de MM. Smith, directeur de la compagnie anglaise, de Rotes, ingénieur
des ponts et chaussées, préposé au contrôle des travaux pour le compte du gouvernement belge, et Depaire, pharmacien chimiste, membre du conseil municipal de Bruxelles, qui a été spécialement chargé de l'étude de ces questions au sein du conseil. Ces messieurs ont bien voulu se mettre à notre disposition quand nous avons visité les lieux en juillet 1867, époque où les travaux venaient de commencer.