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ET MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION DE L'ALGÉRIE.
GÎTES MINÉRAUX
3° ncovinee de Constantine. Marbre du Felfélah.
Il est situé près de Philippeville sur le bord de la mer ; c'est un calcaire saccharoïde qui se rapproche beaucoup du marbre de Carrare. Poli, il devient an peu translucide, généralement d'une belle couleur blanche ; il est aussi associé à du marbre bleu turquin, bleu fleuri, et noir veiné de blanc, ainsi qu'à du marbre jaune et rouge; il a été exploité par les llomains sur une grande échelle, et peut fournir de beaux marbres d'ornement et même des marbres statuaires. La superficie totale du gîte est de 55 hectares; une exploitation sérieuse et sur une grande échelle ne présenterait pas de très-grandes difficultés. Marbres de l'oued el Aneb.
Les couches de marbre sont réparties en trois massifs différents,
à 98 kilomètres O. de Bone ; ce sont des calcaires saccharoïdes tantôt blancs, tantôt gris blanchâtre ; d'autres fois ils sont blancs veinés de jaune et de bleu très-pâle ; ils ne sont pas exploités aujourd'hui. L'irrégularité des bancs nuit beaucoup à la valeur industrielle de ces gîtes. Marbre du fort Génois.
Ce marbre qui est sur le bord de la mer, à 8.5oo mètres de Boue,
est très-résistant et se polit parfaitement; sa couleur est le blanc grisâtre avec des veines noires, le gris clair homogène ou faiblement moucheté. L'exploitation est ouverte sur les anciens travaux romains; elle se fait à la poudre et au coin avec descente des blocs sur plan incliné jusqu'à la mer. Les marbres peuvent être comptés au nombre des richesses minérales de l'Algérie; les onyx de la province d'Oran n'ont pas de
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premières sont très-répandues dans la plupart des terrains stratifiés des trois provinces. Presque toutes nos villes de l'Algérie trouvent à leur portée la chaux grasse nécessaire aux constructions ordinaires. Tlemcen, Oran, Ténès, Alger, Bougie, Bone, Constantine, Batna,... sont richement dotées à cet égard. Les petits moellons des carrières de calcaire saccharroïde de la Bouzareah, aux environs d'Alger, servent à faire de la chaux grasse de bonne qualité et dont la réputation est établie chez les indigènes depuis un temps immémorial. Alger porte, en effet, le surnom de Biact-el-Djir, le pays de la chaux.
Quand aux calcaires hydrauliques, on en a signalé tin grand nombre de gisements qui ne sont encore exploités que sur une très-petite échelle. On emploie dans les constructions hydrauliques des ports de l'Algérie, le calcaire hydraulique du Theil dont l'excellence est établie depuis longtemps pour les constructions à l'eau de mer ; mais pour les constructions à l'eau douce de l'intérieur de l'Algérie, on est amené de plus en plus à utiliser les chaux hydrauliques des localités les plus voisines, parce que l'emploi des chaux du Theil devient excessivement coûteux ; les principaux points de l'Algérie où l'on a reconnu l'existence de calCaires hydrauliques sont : Dans la province d'Oran: Oran,
Le barrage de l'llabra, Bou Médine auprès de Tlemcen, Ouled Mimoun. Dans la province d'Alger
Alger, Ténès, les gorges de la Chi ffa entre Blidah et Médéah, Tiziouzou, Dellys, Aumale, Aïtt Ousserah, Djelfa. Dans la province de Constantine
Col de Sfa auprès de Biskra.
rivaux au monde. Les marbres-brèches du Chenouah et les marbres
blancs du Felfléah, par suite de leur situation favorisée sur le rivage de la mer, seront exploités un jour sur une grande éehelle. il ne faut pour cela que des capitaux et une direction intelligente de l'affaire.
§ 3.
PIERRES A CHAUX.
Les pierres à chaux se divisent en deux grandes catégories : les pierres à chaux grasses et les pierres à chaux hydrauliques; les
Les calcaires hydrauliques se divisent en deux classes, les calcaires argileux et les calcaires magnésiens ou dolomitiques. Les premiers doivent leur hydraulicité à l'argile qu'ils renferment; les autres la doivent à la présence du carbonate de magnésie qui est combiné au carbonate de chaux. Les dolomies hydrauliques se présentent en couches puissantes et d'une facile exploitation i° A Alger dans les terrains cristallins de la Bouzareah ;
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