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DU PROCÉDÉ IIEATON. EXAMEN
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côté, ont été soumises, à Londres, aux essais de traction chez M. Kirkaldy. D'autres barres furent envoyées à
IV. TRANSFORMATION DU MÉTAL RAFFINÉ EN ACIER FONDU.
n. L'acier fondu est préparé jusqu'à présent à LangleyMill, comme nous l'avons dit, au creuset par simple. réaction. Le métal brut est martelé au rouge faible en disques minces, appelés cakes, puis concassé et classé, d'après le grain, en numéros de dureté, à la façon de l'acier cémenté. A ces cakes on mêle au creuset plus ou moins de fer doux et de fonte blanche spéculaire, selon le produit que l'on se propose de fabriquer. Le fer règle le degré de dureté, la fonte spéculaire achève l'affinage par le manganèse. On a traité ainsi une partie du métal raffiné des sept dernières opérations.
Longwy, pour y être essayées pour outils sous les yeux de MM. d'Adelswiird. On en a fait des burins, des outils de tours, des tranches à froid. Lorsqu'on trempe à la façon ordinaire,
les burins refoulent ; lorsqu'on trempe fort, l'outil résiste, mais les tranches à froid tendent à s'ébrécher sous le choc ce n'est pas de l'acier supérieur ; il n'est pas complétement épuré. Un acier pur à o, oo56 de carbone ne se tremperait pas. S'il se trempe malgré cela, c'est qu'il renferme d'autres éléments; on y trouve, outre le carbone, du silicium et du phosphore. Cependant, comme l'acier Bessemer ordinaire renferme aussi des éléments étrangers, il ne serait pas impossible qu'on pût s'en servir, malgré cela, pour rails et fers à plancher. Il ne cède que sous la charge de 78 kilogram. par millimètre carré, avec allongement de 12,5 p. ioo.
Voici le détail des essais 20 Aciers de la troisième opération (fonte de Longwy).
Aciers de la deuxième opération ( fonte de Longwy).
Deux creusets reçurent chacun 53 lb.
Métal raffiné en cakes.
Fer doux de la première opération. . Total.
Fonte spéculaire de Siegen
.
.
.
12
1(5 lb,, soit 2o',1t
5/t( lb.
Chaque creuset a fourni' un lingot hexagonal de o0,o6 de diamètre. La fusion a duré quatre heures. L'acier était très-fluide et avait peu de tendance à monter. La cassure du lingot est à gros grains et dénote un acier doux, ce qui s'accorde avec la teneur en carbone, qui ne dépasse pas o,0036, d'après le tableau que je donnerai ci-après. L'étirage des lingots se fait au rouge faible, sous le martinet, est sans apparence de criques. Le grain des barres étirées fin, homogène, gris clair, mais un peu brillant ; les faces extérieures sont lisses. Six barres carrées de 1/2 pouce de
Les creusets reçurent les mêmes charges que les précédents, et l'on coula de même un lingot par creuset. Le grain est plus"fin, plus serré, les souillures Moins nombreuses. L'acier est, en effet, plus carburé (o,0055 de carbone au lieu de o.0056). Le forgeage est plus difficile. Lorsqu'on chauffe trop, il se produit des criques, mais on obtient facilement des barres saines de 1/2 pouce de côté; et les essais pour outils ont donné des résultats peu différents de ceux de la deuxième opération. La ténacité est cependant plus grande, 82 kil,
au lieu de 78 par millimètre carré, comme on
devait s'y attendre d'après le degré plus élevé de carburation. Mais les barres subissent, avant de céder, une extension moindre, ce qui annonce une certaine aigreur, due certainement aux éléments étrangers. L'allongement est réduit à 4 p. 100.