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DU PROCÉDÉ HEATON.
EXAMEN
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14. Métal raffiné. Le métal raffiné est une masse spon gieuse, grenue ou cristalline, une sorte de fine métal boursouflé, dont les diverses parti.es sont inégalement épurées. Ce défaut d'homogénéité est sensible à l'oeil nu. Le gain varie de grosseur. Je possède un fragment de quelques centimètres de la deuxième opération, dont les parties à gros grains m'ont donné, par la méthode Eggertz, 0,0024 de carbone, les parties à grains fins, 0,0125, et un mélange des deux o,o045. Les analyses que je vais citer prouvent également la répartition parfois un peu inégale du silicium et du phosphore. Au moment où l'on renverse le creuset du convertor, sens dessus dessous, sur le sol de l'usine, on,voit souvent couler de la masse déjà figée certaines parties encore fluides, qui s'en séparent par une sorte de liquation. Ces parties plus fusibles renferment toujours plus de silicium et de phosphore que la masse figée, et on les reconnaît au laboratoire par la difficulté plus grande de leur attaque par l'acide nitrique. Pour se faire une idée exacte du degré d'épuration du produit, il ne faut donc pas s'en rapporter à un examen isolé de quelques parcelles du métal raffiné il convient plutôt de soumettre à l'analyse les lingots d'acier, provenant de la refonte du métal raffiné au creuset. Une
est toujours peu homogène et plus ou moins mêlée de
autre circonstance encore tend à fausser les résultats .de l'analyse. Le métal boursouflé renferme toujours, intimement empâtées, ou sous forme de mince pellicule à l' nté-
viennent des deux premières opérations, faites sur les fo!, es de Longwy, et des deux premiers essais sur les fonte:, de llayanges. Les cakes de Longwy s'aplatissent à froid sous
rieur des ampoules, des éléments scoriacés dont l'existence est constatée par l'analyse,. niais que l'on ne peut séparer rigoureusement du métal lui-même. Cela dit, donnons les résultats de quelques analyses du
le marteau et s'attaquent facilement par l'acide nitrique. Les cakes de Hayanges sont plus durs et à grains plus fins;
métal raffiné et voyons les conséquences qu'on peut en déduire. Mais notons encore que, pour avoir des résultats plus comparables, j'ai préféré analyser les cakes, c'est-àdire, le métal raffiné soumis au réchauffage et cinglage
parties scoriacées. Les cakes, il est vrai, laissent encore à désirer sous ce double rapport, mais ils sont pourtant de nature plus uniforme.
Les cakes ont été analysés, comme les fontes, en attaquant 5 à lo grammes par 1' acide nitrique, évaporant à sec, calcinant le produit, pour rendre la silice insoluble, reprenant les oxydes par l'acide chlorhydrique, précipitant le fer I l'état de sulfure, et dosant le phosphore à l'état de phosphate magnésien. On a repris et reprécipité, bien entendu, ce phosphate pour en vérifier la pureté, et l'on a déterminé
la silice soluble, toujours entraînée en faible dose par le sulfure de fer et le phosphate magnésien. On a cherché séparément le soufre, soit par la méthode ordinaire, soit par le procédé Eggertz. Enfin le carbone a été évalué par la méthode Eggertz. Je n'ai pas cherché les autres éléments, si ce n'est le sodium, dans l'un des échantillons. J'ai d'ailleurs constaté des traces très-prononcées de vanadium dans les fontes,
et l'on en retrouve jusque dans les aciers,
quoique la majeure partie passe sous forme çle vanaclite soude dans les scories.
Les cakes analysés sont au nombre de quatre; ils pro-
ils ne s'aplatissent pas à froid et ne sont attaqués par l'acide qu'à l'aide de la chaleur. Ces circonstances indiquent déjà, dans ces derniers, un affinage moins avancé: ce que les analyses confirment en effet. Voici les chiffres :
rapide dont j'ai parlé, que la masse spongieuse proprement
dite telle qu'elle sort du convertor. Celle-ci, je le répète,
'ro» XVI, 1869.
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