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EXEÎ â.
DU PROCÉD4 zUEATON.
25g,
En" admettant quel'acide nitrique cède tout son oxygêfiëç ces 49k. 15.4- eussent exigé io5 kllide nitrate de soude; or on en a pris au 'maximum 90k.6 ; l'épuration ne pouvait donc
procédé Heaton, serait trop coûteux et qu'ilrfaut, en tout cas, se borner à traiter ainsi les roules blanches, dont le prix de revient ested'ailleurs, comme on sait, yrnoins élevé que
être complète et cela d'autant moins que l'acide nitrique n'est pas réduit en entier, et que le fer, le manganèse et
celui des fontes grises.
d'autres éléments absorbent pour le moins 5 kil. d'oxygène. ou ri kil, de nitre, d'après la proportion des oxydes métalli ques contenus dans les scories. A plus forte raison, ne doit;
on pas s'étonner si le métal produit par les cinquième et sixième opérations retient encore de notables proportions de silicium et de phosphore, puisque le nitre chargé pesait 67 kil. seulement dans la cinquième opération, et 77 kil. dans la sixième. Calculons, pour le. métal de la cinquième opération, la quantité d'oxygène eût fallu employer pour achever l'affinage.
Le métal raffiné pesait 647 kil, ou, en y ajoutant les 5,2 p. r où '.de grenailles des 114 kil. de scories(653;kil. Or, en partant de l'analyse des cakes ci-dessus rapportée (page 5o), les 655 kil,. renferment ,o,0055 ou 5",ti6 de silicium qui auraient demandé 5,75 (Puy,. 0,0092 ou 6 ,oi de phosphore. 7 ,69 ,o,000t ou o ,o6 dé soufre. o ,o6 Total.
iik,5o
Et ces 111.5o sont un minimum puisque le métal raffiné sortant du convertor est moins pur que !es cakes. D'après
cela, et en se rappelant que le sel alcalin n'est pas réduit complètement, on voit qu'il eût fallu augmenter la quantité de nitre de 5o à 35 kil., ce qui nous ramène à peu près au chiffre précédemment trouvé de to5 kil., et nous montre, en tout cas, qu'au lieu de 9,4 p. ro° de nitre, il eût fallu en employer 14 à 15 p. '0°.Il suit de là que l'affinage des fontes siliceuses, par le
17. Voyons maintenant, d'après les analyses, ce que deviennent, dans le convertor, la soude du nitre et le phosphore des fontes. Si nous connaissions le poids exact des scories, et si elles étaient homogènes, aussi bien que les cakes, nous pourrions calculer, en partant des analyses, les quantités d'acide phosphorique et de soude qu'emportent les scories, et comparer ce poids aux éléments fournis par la fonte et le nitre. Cela est possible, d'une façon approximative, en ce qui concerne les fontes de Hayanges. Cela est plus difficile pour les opérations où l'on a traité les fontes de Longwy; les scories qui en proviennent sont peu homogènes et peu fluides. Une partie notable adhère aux parois de l'appareil et ne peut être pesée. Montrons d'abord ce que nous apprennent les scories de la cinquième opération.
Elles pèsent 114 kil. , ou plutôt ro8 kil., si nous en défalquons les 5,2 p. ioo de grenailles, trouvées dans l'échantillon analysé. Mais il est facile de voir que ce chiffre de io8kil. est trop élevé, car les scories renfermeraient plus de soude que le nitre n'a pu en donner. Il en est de même des poids que l'expérience a donnés pour les scories des trois dernières opérations. La masse pesée retient certainement. plus de grenailles que l'échantillon choisi pour l'analyse. Le calcul, au surplus, conduit au même résultat. Comme les parois de l'appareil ne sont guère attaquées par le nitre, on peut évaluer approximativement le poids des scories, d'après la silice que donnent la fonte et le sable quartzeux mêlé au nitre. Nous avons vu'ci-dessus que les 7o6'.8 de fonte, soumise
à la cinquième opération, renferment 5 p. 100 de silicium