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, DU PROCÉDÉ HEATON.
EXAMEN
Carbone. . Silicium Phosphore. Soufre. Arsenic. Manganèse. Calcium. Sodium
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..... 0,00993
forte de fer doux ajouté aux cakes dans ce dernier cas. On
o,00dt9
a pris 14 lb de fer pour 54 lb de cake, tandis que dans la deuxième opération, la proportion était de 12 sur 55.
0,00292
traces. 0,o0o211
Cependant cette différence de charge ne suffit pas pour expli-
6,o0o8S o,00310
quer complétement la moindre teneur en phosphore du 11.6. Il y a là anomalie évidente, due probablement, comme
traces.
on- voit de suite que l'épuration a fait des progrès, soit par l'atmosphère plus ou moins oxydante des Creusets,
je l'ai déjà dit, au défaut d'homogénéité des cakes. L'anomalie est plus grande encore entre les aciers des n.° 2 et 5. Les cakes de la troisième opération ont été obtenus avec moins de nitre que ceux de la seconde, et cependant nous trouvons dans le lingot n° 5 moins de phosphore que dans le n° o pur contre il renferme bien, comme on devait s'y attendre, plus de silicium et de carbone. En tous cas, il ressort de l'ensemble de tes analyses que les lingots provenant des fontes blanches, comme nous l'avons déjà prouvé pour les cakes, sont mieux affinés que ceux des fontes grises. Et ce résultat général des analyses concorde, soit avec les résistances rapportées à la section: de rupture, soit avec le degré .d'allongement qu'éprouvent les barres avant de se rompre. Lorsque nous comparons, d'apresle tableau des charges de rupture (page 45), les aciers d'égal degré de carburation, provenant de fontes différentes, nous trouvons que l'acier peu carburé de la seconde opération S'allonge de 12,5 p. 100 tandis que les barres de la sixièrne opération, dont la grosseur est double il est vrai, s'allongent à peine de 1;5 P. 100. De même l'acier de la huitième opération s'allonge moins que celui
soit par l'addition du fer doux et de la fonte miroitante. La
de la troisième.
.
Le fer n'est pas brûlé, il semble même fortement carburé, mais par cela même l'épuration a fait moins de progrès que dans le cas du fer de Longwy. La proportion de phosphore n'a presque pas diminué. 20. Lingots d' acier.- Pour l'analyse des lingots d'acier,
j'ai suivi la même marche que pour les fontes, les fers et les cakes, de façon à obtenir des résultats comparables. Quatre lingots furent ainsi analysés. Voici les chiffres auxquels je suis arrivé.: ..
ÉLÉMENTS GIIERG/IÉs.
Siliciutn. Phosphore Soufre. Carbone
LINGOT
LINGOT
LINGOT
LINGOT
de l'opération de l'opération de Popdrat.on de l'opération n° 8. n° 3. n° 6. no 2. 0,0014 0,0038 0,0003 0,0036
0,0010 0,0025 0.0005 0,0035
0,0021
0,0034
traces 0,0035
0,0017 0,0000 0,0003 0,0062
En comparant ces chiffres aux analyses des cakes (p. 25o),
teneur en phosphore a surtout diminué, quoique
d'une
façon assez inégale. Dans le lingot de la deuxième opération,
elle eSt descendue de, 0,0059 à o,0058, tandis que le silicium est resté stationnaire. Dans le lingot de la sixième opération, j'ai trouvé pour le phosphore 0,0054, au lieu de 0,0078, et pour le silicium 0,0021, au lieu de 0,0045. Cet écart plus grand provient en partie de la proportion plus
En résumé, on voit que l'acier en lingots, préparé dans les conditions ci-dessus indiquées, renferme 0.0°25 à 0,0058 de phosphore et o,00it.t b 0,000/.8 de silicium,
lorsqu'on affine les fontes blanches de Longwy, et