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DU PROCÉDÉ KIND CHAUDRON.
APPLICATION
moins au-dessus de la banquette, c'est-à-dire au commencement de la partie rétrécie du sondage, et l'opération serait manquée. On aura indiqué tous les avantages du tube d'équilibre en disant que c'est sur ce tube qu'on prend l'eau néces-
saire à la descente du cuvelage, au moyen de robinets qu'on distance sur sa hauteur. Il aurait été superflu de donner la description détaillée
de toutes les opérations nécessaires à l'emploi du procédé Kind Chaudron, cette description ayant été faite avec les plus grands détails par M. Chaudron lui-même, dans les Annales des travaux publics de Belgique, tome XVIII (*),
il suffit donc de les indiquer. Toutefois il est à remarquer que ces opérations, décrites
lors du premier foncement exécuté par ce système, sont restées exactement les mêmes, sans que rien y ait été modifié, c'est-à-dire que M. Chaudron est arrivé à la perfection de ces .opérations dès son premier travail, ce qui est digne de fixer l'attention. On verra au journal que la descente du cuvelage commencée le 21 septembre a été terminée le 17 octobre suivant. 4. Le bétonnage. - Quand le cuvelage est arrivé au fond,
et que la boîte à mousse a fonctionné, ce dont on se rend parfaitement compte, par les mesures de hauteur qu'on possède, on doit procéder au remplissage, par un béton, du vide annulaire qui existe entre le terrain et le cuvelage. Cette opération, pour être bien faite, nécessite beaucoup de soins ; il faut suivre exactement les indications données par M. Chaudron, dans le Mémoire déjà cité. La composition des mortiers exige des soins tout particuliers; le malaxage doit être parfait, aussi la compagnie de l'Escarpelle est-elle décidée à employer un malaxeur mécanique pour la préparation des mortiers dont elle aura besoin, Pour le Fxtrait donné dans le tome XVIII de la 30 série des Annules des mines.
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bétonnage de la seconde fosse qu'elle creuse à côté de la première.
Le journal indique que, du 18 octobre au 2i du même mois, on a approprié l'installation à la descente du bétonnage. Cette opération, commencée le 21 octobre, a été terminée le g novembre suivant. On doit faire remarquer que les quinze derniers mètres de remplissage ont été faits avec un mortier de chaux, sable , et ciment dans lequel on a mélangé des cassons de briques. On a rempli ainsi plus économiquement, et sans danger pour la réussite du travail, le large espace compris entre le cuvelage en bois et le cuvelage en fonte. La copie du journal s'arrête où finit le bétonnage, la suite étant sans intérêt. En effet, avant d'extraire l'eau qu'on a fait couler dans le cuvelage, on attend un mois ou six semaines, pour laisser au béton le temps de faire sa prise, et les travaux suivants rentrent dans les travaux ordinaires de foncement d'un puits sans eau. C'est dans ces conditions qu'on pratique la cinquième et dernière opération. 5° La pose de deux picollages et du cuvelage de raccord.L'épuisement de l'eau contenue dans le cuvelage n'a rien
présenté de particulier. Il a été fait au moyen de tonneaux ordinaires mus par la machine à déblais qui avait servi dans le premier travail d'enfoncement, machine qui était restée en place. Au fur et à mesure de l'abaissement des eaux dans le cuvelage, on démontait la colonne d'équilibre, et l'eau ne montant jamais dans cette colonne on était déjà sûr que la boîte à mousse avait très-bien fonctionné. Quand le faux fond a été découvert, on a procédé à son démontage, et l'épuisement par les tonneaux a continué jusqu'au complet assèchement de la fosse. Il ne restait plus qu'a venir établir sous la boîte à mousse les picottages en fonte que prescrit M. Chaudron, pour assurer la stabilité positive du cuvelage supérieur.