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ISIViitt.
MINES ET USINES MÉTALLIQUES
et cuivre sulfuré un peu argentifères, disséminés dans le grenat (fig. 1, Pl. VIII). A la partie supérieure, la teneur moyenne des minerai était de 3oo kilogrammes de cuivre et de Goo à 700 grammes d'argent à la tonne. Dans la partie inférieure, et en général à mesure que l'ex.. ploitation est descendue, le minerai est allé en s'appauvrissant par le plus grand disséminement clans la gangue, bien que les minéraux soient restés les mêmes. La teneur moyenne des minerais extraits s'est abaissée
jusqu'à i 1/2 à 2 p. ioo de cuivre. L'exploitation, poussée jusqu'à 8o mètres en dessous de la galerie la plus basse existant alors (Simon-Judas), et à 45 mètres en dessous de la galerie Marcus, a dû d'ailleurs être arrêtée, faute de moyens suffisants d'épuisement. En dessous des travaux abandonnés, le gisement appauvri se continue encore avec une belle puissance; mais il est probable qu'il ne va pas plus loin que la rencontre de la poche avec le plan général de séparation du calcaire et de la syénite, c'est-à-dire une vingtaine de mètres ; s'il se continuait dans la gangue le long de ce plan, ce serait probablement dans des conditions peu favorables à l'exploitation. L'exploitation de la mine Simon-Judas a duré quarantequatre ans, de 1740 à. 1784. Depuis cette époque jusqu'à 1848, on a glané à deux reprises dans les anciens travaux, mais sans faire de nouvelles recherches en profondeur. Le gisement de Simon-Judas présente cette particularité remarquable, qu'il est traversé par un filon ou faille puis-
sante de grenat, qui coupe entièrement et obliquement la masse calcaire, et dont la présence n'est sans doute pas étrangère à l'enrichissement du stock cuivreux. En dehors de ces gisements puissants et tout à fait anormaux, on trouve dans le même groupe d'autres gisements moins riches, mais encore utilisables. Kiesstock. - Tel est celui du Kiesstock, exploité actuel-
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lement par la galerie Marcus, qui' renferme une veihe cuivre pyriteux comprise entre un banc de fer oxydulé et
une bande puissante de pyrite magnétique un peu cuivreuse.
Carolina. - Tel est encore celui de Carolina, renfermant du zinc carbonaté, sulfaté et silicate. 11 avait la forme d'un entonnoir puissant, de 4o mètres de diamètre au jour,
et se terminant en pointe dans la profondeur. Au niveau de Marcus, le diamètre n'était plus que de 2 mètres. Ce gîte
est aujourd'hui épuisé. A la surface, le minerai était à peu près massif, mais s'est appauvri en profondeur, en se mélangeant de gangue en proportion de plus en plus forte. L'exploitation a duré de 18o6 à 1847, et a donné au moins 5.000 tonnes de zinc métallique. Ces deux gisements sont situés sur le trajet de la grande faille de Simon-Judas, mentionnée ci-dessus.
Parmi les autres gisements métalliques anciennement
exploités, on peut encore citer, sur la lisière Est du deuxième groupe, ceux de Magdalena et d'Angelia, renfermant, le premier, des minerais de zinc, le second du plomb oxydé non argentifère ; et sur la lisière ouest ceux de Delius (zinc et cuivre), Sveti Archangel (cuivre), Juliana (cuivre carbonaté et cuivre, sulfuré), Mariahilf (cuivre pyriteux argentifère). La grande richesse en métaux paraît concentrée, pour la masse calcaire qui nous occupe, dans son milieu, où elle est le plus puissante; vers les points Nord et Sud, les métaux disparaissent et le fer seul reste. Aussi une reconnaissance soignée de cette partie, spécialement de la bande de grenat qui traverse la masse calcaire en son milieu, en rejoignant les deux faces du calcaire, paraît-elle devoir être couronnée de succès; tandis qu'une reconnaissance poussée plus loin que Élias Enoch au nord et Mariahilf au sud, ne aurait être admise avec quelques probabilités de réussite.