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DU BAN kT.
MINES ET USINES MÉTALLIQUES
entre cette masse et une masse adjacente de grenat, l'ont toujours fait distinguer sous le nom de gangue de Rochus ( Saint-Roch) (Rochuser gangart ), du nom- d'une n,fine qui y est exploitée. Il serait d'ailleurs rationnel de supposer que les deux roches ne sont pas absolument contemporaines, et que l'une d'elles, probablement la gangue de Bochus, a été produite par une deuxième émission de roche éruptive, alors que la première était déjà formée. Enfin on observe en quelques points au nord du district d'Oravicza des amas et filons de quartz amorphe en relations avec des gisements métalliques. Ces amas compris, soit à la limite, soit à l'intérieur des micaschistes, paraissent devoir être attribués à un métamorphisme des schistes eux-mêmes.
La substance métallique la plus répandue dans ce district. est le cuivre pyriteux, soit pur, soit mélangé avec la pyrite de 'fer ; il se rencontre à peu près dans tous les gisements. Le cuivre gris argentifère, -uni à la pyrite arsenicale, se présente dans un rayon restreint vers le inilieu du district. La galène y est rare ainsi que les espèces plombeuses oxydées qui en dérivent ; on l'a cependant rencontrée et exploitée dans la partie sud. L'or est connu en plusieurs points du district nord, en relation avec le quartz ou la pyrite de fer. Enfin on y connaît des gîtes assez abondants de minerais de fer hématites, qui paraissent toutefois n'être qu'un produit de la décomposition des pyrites de fer. Les modes de gisement sont d'ailleurs très-variés, et la description des différentes mines peut seule en donner une idée exacte.
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I' PARTIE NORD DU DISTRICT.
Groupe de la Tilfa (ou de Maidan) et du Kiesberg.
Dans le nord du district d'Oravicza, ainsi que nous l'avons indiqué ci-dessus, la syénite sort de la masse calcaire et pénètre dans les micaschistes. Au milieu de la syénite,. dont la masse a une largeur totale d'environ i. 5oo mètres, se trouve une langue isolée de micaschistes, puis, en se, rapprochant du calcaire, des masses allongées de grenat, de trémolite et de calcaire quartzeux. A l'est, le contact entre la syénite et le calcaire est direct, sans interposition de
gangue. En descendant vers le sud, la syénite disparaît presque et n'est plus représentée que par une bande étroite longeant à l'ouest la langue isolée. de micaschistes dont il est parlé ci-dessus. La masse de calcaire quartzeux, très-mince vers la Cornu Tilfa, prend une largeur de plusieurs centaines de mètres et remplit, avec une masse calcaire isolée qui lui est contiguë, tout l'espace compris entre la même langue de micaschistes et le grand massif calcaire situé à l'est. La surface de séparation ouest au f Bergmann. entre la syénite et le grand massif de micaschistes est complètement stérile. Il en est à peu près de même de la surface de séparation entre la syénite et la langue isolée de micaschistes. On y a toutefois constaté en trois points
l'existence de minerais cuivreux, notamment à la mine de Glück auf Bergmann. On y a trouvé à la surface trois veines de cuivre oxydé noir se transformant plus bas en cuivre pyriteux.
SainI-Jean-Baptiste-Barbara. Les masses de grenat et de trémolite comprises dans la syénite sont assez fortement
inclinées vers l'est. Leur contact avec la roche éruptive produit peu de gisements métalliques. On y a cependant exploité en trois points des veines de syénite impré-