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MINES ET USINES MÉTALLIQUES 438 rais ; sur toute la, hauteur on a extrait 1126 tonnes d'un
minerai contenant en moyenne à la tonne 7i kilogrammes de cuivre et I 44 grammes d'argent. La hauteur reconnue des colonnes métalliques à. partir du jour, a été au Speisschacht de i9o,, et au Baronschacht de 15o mètres. Une troisième colonne métallique, Theresia-Schacht. analogue aux précédentes, celle du Theresia-Schacht, se trouve, comme celle du Baronschacht, à la séparation du calcaire cristallin et du calcaire quartzeux et à 520 mètres au Nord du Baronschacht, en suivant la ligne de contact. Cette colonne s'est continuée sans interruption et sans coupures depuis le jour jusqu'à la profondeur de 110 mètres, où elle conserve encore sa puissance et sa richesse. A un niveau assez élevé, elle se divise en deux branches,: dont l'une, renferme des minerais pyriteux et arsenicaux analogues ceux du Speisschacht, mais beaucoup moins chargés en, arsenic, et l'autre, des minerais arsenicaux oxydés. La colonne principale,. qui est la première, avait environ 1. mètre carré de section seulement, mais renfermait des minerais riches qui n'ont jamais contenu moins de 8 p. 100 de
cuivre, et dont la teneur moyenne en argent variait de 15o à 600 grammes à la tonne. Kup ferscluechte. -Outre ces trois colonnes métalliques, il existe encore entre le Baronschacht et le Theresiaschacht, le long de la même surface de séparation, des colonnes
moins importantes de minerais cuivreux et peu arsenicaux, qui portent le nom de Kupferschoechte, et qui ont été anciennement exploitées.
Rosalia-Valentinus. - La surface de séparation entre la. Masse du calcaire quartzeux et la syénite est signalée aussi par deux gisements puissants de pyrite arsenicale pauvre en cuivre, mais argentifère (15o à 250 grammes). (mines. Rosalia et Nalentinus),, compris dans une gangue chargée de grenat.,
DU BANAT.
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Sancta - ilaria. - Au sud-est des gîtes précédents se trouve encore, à 200 mètres au nord du ruisseau de Csiklova, dans la mine de Santa-Maria, à la surface de séparation de la syénite et d'une masse calcaire isolée, une colonne
de cuivre pyriteux, peu arsenical et non argentifère exploitée jusqu'à une profondeur de 5o mètres au-dessous du
jour. Ce gîte paraît avoir été abondant, et la teneur en cuivre des minerais était de G à 8 p. ioo. Groupe de Tanès,
Au sud du ruisseau de Csiklova, dans la partie du bassin où le calcaire jurassique se trouve le plus divisé par les branches détachées de la grande masse de syénite, existent des gisements cuivreux qui se distinguent surtout par l'absence presque complète de gangue. Ils forment le groupe de Témès.
Aux surfaces de séparation de la deuxième branche de syénite à partir de l'ouest et des îlots calcaires adjacents, se trouve un gisement de cuivre pyriteux consistant en veines intercalées entre la syénite et le calcaire. Ce minerai pénètre par places dans le calcaire, où il forme alors des sortes de boules ou de culs de sac de minerai compact, de plusieurs pieds d'épaisseur. La branche de syénite dont il s'agit, se partage en deux rameaux qui renferment entre eux une langue de calcaire d'environ io mètres de puissance. Les veines métalliques existent tantôt sur l'une, tantôt sur l'autre des quatre surfaces de contact. Le minerai forme généralement des lentilles allongées de cuivre pyriteux mélangé de quartz, d'épaisseur variable depuis 7 jusqu'à Go centimètres ; d'une longueur variant jusqu'à 15 mètres, et d'une hauteur de 6 mètres au plus, séparées les unes des autres par des rétrécissements et des parties stériles. La teneur des mine-