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DU BANAT.
MINES ET USINES MÉTALLIQUES
les mines, ce qui permettait en même 'temps de tirer parti des résidus de pyrite grillée les plus riches en cuivre pro. venant de la fabrique d'acide. Trois usines ont existé à Moldova et ont été en activité avant 1855. Une seule est aujourd'hui en bon état. Elle renferme un haut fourneau, deux demi-hauts fourneaux et un petit foyer d'affinage ; elle est desservie par trois roues hydrauliques à augets, dont deux donnent une force de 6 chevaux chacune par les pleines eaux, et la troisième de 'à à 4 chevaux. La grande quantité de soufre contenue dans les pyrites
grillées (environ 20 p. oo), ainsi que dans les minerais pyriteux crus, et l'impossibilité où l'on est de griller ces derniers, font que le mélange de ces deux espèces renferme une proportion considérable de soufre, eu égard à la quantité de cuivre contenue. On ne pourrait arriver à produire dans une fonte crue des mattes suffisamment riches pour
passer à la fonte pour cuivre noir, qu'à la condition de mélanger au lit de fusion une très-grande quantité de minerais ocreux; mais le prix de revient de ces derniers est trop élevé. On est donc amené à produire, dans une première fonte
crue, une matte à faible teneur (à à 6 p. oo), à griller cette matte, et à la refondre dans une deuxième opération pour produire enfin une matte riche propre à être traitée pour cuivre noir. La matte crue est assez riche en soufre -pour être grillée dans les fours de la fabrique d'acide sulfurique, ce qui lui donne un surplus de valeur et épargne les frais de grillage, La matte riche peut être traitée pour cuivre noir à Moldova même, ou envoyée à Szaszka. Elle a d'ailleurs une valeur assez grande pour supporter le transport. Les opérations de l'usine de Moldova présentent beaucoup d'analogie avec celle de Szaszka, surtout avec l'ancienne méthode ; je crois en conséquence inutile de les
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relater ici avec détail. Le prix de revient définitif est d'ailleurs naturellement plus élevé qu'a Szaszka, à cause
du plus grand nombre de fontes auxquelles les matières sont soumises. Fabrication du cuivre ordinaire à Csiklova.
Parmi les minerais provenant des mines d'Oravicza et de Csiklova, une partie seulement est argentifère; ce sont ceux du district de Wadarna. Les autres ne renferment pas d'argent, et subissent en conséquence un traitement spécial. Ces minerais sont 10 Des minerais de cuivre pyriteux à gangue calcaire et quartzeuse, provenant de la Tilfa et des mines voisines.
Ils renferment en moyenne de 2,7 à 3 p. ioo de cuivre, et donnent à l'essai ii p. ioo de matte (sous-sulfure de cuivre et proto-sulfure de fer). Quelques-uns renferment jusqu'à 12 p. ion de métal. 20 Des minerais pyriteux, carbonatés et oxydés, provenant du groupe de Koschowitz, à gangue de quartz, de calcaire,
et surtout de grenat, d'une teneur moyenne de
3 p. ioo, comme les précédents.
3° Des minerais pyriteux, à gangue calcaire et quartzeuse, du groupe de Temès, d'une teneur de 4 p. ioo. Ces minerais étaient, il y a quelques années, transportés à Szaszka pour y être traités. On a depuis renoncé à ce système à cause de l'élévation desjrais de transport par rapport à la valeur des minerais. La quantité de ces minerais reçue par l'usine de Csiklova a été
En 1862 de 6o tonnes 1863 ioa 1864
La méthode suivie pour le traitement de ces minerais est la même que celle de Szaszka. Ils sont d'abord soumis