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BULLETIN.
dont 5/1 sont en activité, 9 en exploration et 25 abandonnées ou momentanément inexploitées. Leur service n'emploie que 13 moteurs mécaniques (3 à vapeur et 10 à eau) développant une force de 310 chevaux. L'extraction annuelle est de 160.757 quintaux métriques valant 1.593.627 francs, 98./mo quintaux métriques sont traités dans les
mines du pays et 62.357 sont exportés à l'étranger. La Toscane fournit plus de la moitié du produit total. Les ouvriers mineurs ne sont pas moins de 2.412, dont 2.3511 adultes, payés en moyenne ,34 par jour, et 78 enfants à of,75. On compte 29 établissements Établissements métallurgiques. affectés au travail du cuivre; mais 8 d'entre eux étant fermés, le mouvement industriel est concentré dans 21 usines seulement. Leur matériel technique comprend 52 fours (à de grillage, 27 de fusion et 2' d'affinage), 18 machines soufflantes et un certain nombre de moteurs hydrauliques de la force totale de 552 chevaux. La Lombardie possède la plus grande partie de ce matériel, et c'est elle aussi qui emploie le plus de minerai. L'on compte dans ces usines 287 travailleurs, dont 196 ouvriers proprement dits, et 92 manoeuvres; leur salaire moyen est de 1,70 par jour et la dépense annuelle de la main-d'oeuvre se chiffre par 145.178 francs. Le combustible employé est le bois et surtout le charbon végétal dont on consomme annuellement 159.128 quintaux métriques
pour une valeur de 6i3.551 francs. La production annuelle du cuivre dans les mines italiennes s'é-
lève à lo.526 quintaux métriques, représentant une valeur de
2.7611.5711 francs. Elle se compose de 5.1156 quintaux métriques de cuivre brut, valant 1.512.791 francs, et 11.870 quintaux métriques de cuivre ouvré (vases et ustensiles divers), valant 1.1151.785 fr. On emploie à cette production 56.319 quintaux métriques de minerai préparé, valant 354.107 francs, et 7.0/10 quintaux métriques
de cuivre brut, valant 1.400.05à francs. Le bénéfice peut donc être approximativement estimé de 10 à 12 p. '00 de la valeur du produit, soit une production de 111 francs pour 100 francs de dépense. Ce rendement est inférieur à celui du travail du fer ; c'est, d'ailleurs, comme pour ce dernier, au défaut de combustible que
semblerait devoir être attribuée la difficulté de développement qui entrave l'industrie métallurgique du cuivre, ainsi que l'exportation considérable d'une grande partie du minerai des roches serpentines de l'Apennin.
Le cuivre italien paraît être d'une grande pureté. Le centre
609 principal des travaux de chaudronnerie en cuivre est à Lecco, où l'on fabrique les grandes chaudières qui servent à la confection des fromages de pâte dure appelés Parmesans. Commerce. L'importation du cuivre en Italie a été, en 1867, de 8.50o quintaux métriques en pains, et de 13.715 quintaux métriques du même métal ouvré, d'une valeur totale de 6.2211.000 fr. Part du Piémont, dans l'industrie du cuivre italien. -Les concession3 de mines de cuivre situées en Piémont sont au nombre de '5, dont 9 abandonnées aujourd'hui et 6 en activité ; à de ces dernières, situées dans la vallée d'Aoste, sont les plus importantes, les 2 autres placées dans les environs du lac Majeur, exportent leurs produits bruts en Angleterre (annuellement 5.700 quintaux BULLETIN.
métriques, valant 50.000 francs). Les mines de la vallée d'Aoste donnent annuellement 66.750 quintaux métriques de minerai, valant 227.210 francs, et emploient 317 ouvriers: leurs dépenses d'exploitation s'élèvent à 151.921 fr., ce qui porterait leurs bénéfices à 75.200 francs environ, qu'il faut
surtout attribuer aux trois mines d'011omont, de Saint. Marcello et de Traversella. Ces chiffres remontent d'ailleurs à '865, et ces exploitations ont dû prendre, depuis lors, un développement plus considérable.
Mine de cuivre d,011omont.
Cette mine, située à 12 kilomètres au nord de la ville d'Aoste, presque au sommet de la vallée d'011omont contiguë à celle du Saint. Bernard, est exploitée sur trois points désignés sous les noms
de Saint-Jean, la Balme et Vaux. La présence du cuivre y a été découverte en '600, à Saint-Jean, et depuis cette époque la mine n'a pas cessé d'être exploitée. L'exploitation d'011omont paraît présenter aujourd'hui un bel avenir.
Le chantier de Saint-Jean, dont l'ouverture date de la découverte du gisement, est alimenté par une veine minérale de in mètres de puissance, formée par 5 bancs parallèles de c,50 à 2 mètres d'épaisseur, alternant avec une gangue composée de chlorite, de talc, de quartz et de spath calcaire. Une galerie horizontale longue de 320 mètres conduit aux travaux, qui occupent actuellement une longueur de 150 mètres sur une profondeur de 120 mètres au-dessous du niveau du torrent d'011omont à l'entrée de la mine ces travaux sont d'ailleurs munis de trois puits dirigés dans le sens de l'inclinaison des bancs pour l'épuisement des eaux. L'extraction du minerai se fait par déversement direct des matières dans des