Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
(système du Morblhan). Enfin à ces couches succède une nOuvelle série ayant une direction moyenne de E. 16°N. (système du Finis-
fossile est aujourd'hui le représentant le plus ancien de la famille des Xiphosures, qui, jusqu'ici, n'avait pas été rencontrée dans des terrains antérieurs au terrain carbonifère: il a des ana-
38
tère) et formée de granite à tourmaline, souvent kaolinisé, avec bandes calcaires intercalées. - M. G a r ri go u rapporte le système dirigé O. Lio.N. au terrain cambrien et fait de la série inférietire l'équivalent du terrain laurentien des géologues canadiens. Il annonce, en outre, qu'il a trouvé dans cette dernière série des calcaires serpentineux où il a cru reconnaître la structure qui caractérise l'Eozooncanadense. TERRAIN SILURIEN.
GRANDE -BR ETA GNE.
C UMBERLAND.
MM. Harkness et
)
que M. Se dgw ick a nommée les Goniston flags (2). Cette faune, entièrement nouvelle, y compris six espèces de Diplograpsus, est formée d'espèces qui ont la plus grande affinité avec les formes caractéristiques du Llandeilo supérieur. Le calcaire de Coniston, sur lequel reposent les flags, serait de l'âge du groupe de Caradoc et de Bala ; quant au grès de Coniston, qui les surmonte, il paraît se relier plutôt au silurien inférieur qu'au silurien supérieur, contrairement à l'opinion professée par M. H ughe s (3). Il y aurait donc, dans le Cumberland, un développement exceptionnel de roches contenant la faune du silurien inférieur (Caradoc et Baia), avec quelques nouvelles formes organiques dans les assises supérieures. Les principaux graptolithes des Coniston flags sont, d'après M. Nicholson (à) : Diplograpsus palmeus, D. folium, D. confertus, D. pristis; lletiolites perlatus; Bastrites Linnlei, R. peregrinus; Graptolites lobiferus, G. Sedgwickii, G. Nilssoni, G. Bohemicus, G. priodon, G. colonus, etc. LANABRSHIRE.
M.
logies avec des genres Belinurus et Herniaspis.
La faune silurienne des environs de Hof en Bavière BAVIÈRE. a offert à, M. Barr a nd e (s) des particularités intéressantes et dont nous avons déjà donné un court aperçu (2). Parmi les es-
pèces fossiles recueillies dans les schistes de lof, plus de la moitié sont des trilobites qui présentent un mélange caractéristique des types de la faune primordiale (Conocephalites, Olenus, Agnostus) avec ceux de la faune seconde .(Asaphus, Calymene, Li-
ont signalé la présence d'une riche faune de graptolithes dans la portion du terrain silurien du Cumberland
Nicholson
9
Woodward (5) a décrit un nouveau
crustacé fossile, analogue aux limules, le Neolimulus falcatus, provenant des schistes siluriens supérieurs du Lanarkshire; ce Geol. Mag., V, 240. - Geol. Society, 25 mars 1868. Revue de Géologie. VI, 160. Revue de Géologie, VII, 163. Geol. May., V, 436.- Geol. Society, 17 juin 1865. Geol. IJaQ, V, I.
chas, Cheirurus). Le genre Paradoxides n'y est pas représenté. Quant aux autres mollusques ( Hyolithes, Orthis, Lingula, Discina,
Obolus), ils appartiennent presque tous à la faune primordiale. Mais tandis que plusieurs des formes de Hof sont spécifique-
ment identiques avec celles des régions siluriennes du Nord de l'Europe. cette localité n'a aucune espèce qui lui soit commune avec le bassin de la Bohême, IL ne devait donc y avoir, à l'époque silurienne, aucune communication durable entre ce bassin et les mers voisines : par suite la Bohême était prédestinée à la réalisation du phénomène des colonies.
L'alliance de la faune première et de la faune seconde dans les' schistes de Hof est un fait semblable à ceux que M. S al ter a déjà,constatés en Angleterre. Elle prouve qu'entre ces deux faunes
il n'y a pas de limite bien tranchée et qu'elles représentent, au point de vue paléontologique, deux unités, successives mais inséparables, d'un même système géologique.
Les schistes de l'Oberlausitz, qui d'abord avaient été SmÉsis. considérés comme azoïques, ont fourni dans ces dernières années, en plusieurs endroits, des graptolithes qui conduisent à les rattacher à la formation silurienne. Déjà deux gisements de graptolithes avaient été reconnus, l'un par M. G loc k er à la briquerie «Horscira, l'autre par M. Peck (5) dans les schistes alunifères de Lauban. Depuis, M. P eck (4) a signalé, d'après les indications de
MM. Schmidt et H ausm ann, deux autres gisements du même Neues Jahrbuck, 1868, 641. Revue de Géologie, VII, 164. Neues Johrbucit, 1866, 459. Neues Jahrbuch, 1868, 370.
.