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REVUE DE GÉOLOGIE. ARGILE.
Matières organiques et eau.
ROCHES.
SABLE.
GRAVIER.
Matières organiques.
Matières (Jrganiques.
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qué de l'acide phosphorique dans le silex pyromaque, clans l'opale, dans le basalte, dans le granite. D'un autre côté, cet acide a été reconnu par M. Sc h i el (i) dans
le trachyte bordant les rives du Sacramento et précédemment Sol.
Sous-sol,
13,22
4,33
8,50
3,11
0,35 0,33
On voit que pour le sable et pour le gravier il y a peu de différence entre la proportion des matières organiques contenues dans le sol et dans le sous-sol. Nous observerons d'ailleurs au sujet des recherches précédentes que M. D elesse (1) a constaté la présence de matières organiques
dans les différentes roches, lors même qu'elles sont prises à de grandes profondeurs dans l'intérieur de la terre et qu'il a dosé la proportion d'azote qu'elles renferment.
leriage minéralogique des roches. M. Ch. Des Moulins (2) s'est occupé de l'examen minéralogique de quelques dépôts qui s'observent dans la vallée de la Dordogne. Se servant de la méthode employée par M. D eless e, pour
des recherches du même genre, il a soumis ces dépôts à un triage. M. Ch. Des Moulins a constaté ainsi que dans le bassin de la Dordogne : 1° la mollasse ne renferme que du quartz pur, hyalin ou grenu. 20 Le dépôt des plateaux contient en outre du silex et un très-petit nombre d'autres roches, lesquelles appartiennent aux terrains primitifs et ne sont jamais calcaires. 50 Le dépôt graveleux du lit de la Dordogne se compose dés apports des deux dépôts
précédents et d'un nombre considérable de roches primitives venues directement de l'Auvergne avec des rochés volcaniques. [i° Les alluvions actuelles de la Dordogne résultent du remaniement des dépôts précédents et des débris provenant du calcaire éocène et surtout des falaises calcaires du Périgord entre lesquelles coule cette rivière.
Acide plio.leacrique dans les roches. L'analyse a démontré qu'il existe des quantités très-sensibles d'acide phosphorique, non-seulement dans les roches stratifiées, niais encore dans les roches éruptives. Ainsi, M. Sk ey (5) a indiDe l'azote et des matières organiques dans l'écorce terrestre, Dunod, 1861.
Actes de la Société linnéenne de Bordeaux [3], VI, 27. Journal de phares, et de chim., t. IX, 1869, p. 315.
in-3, Paris,
M. Charles Sainte-Claire Devil] e a signalé l'existence de l'acide phosphorique dans les roches volcaniques. Des recherches à ce sujet ont encore été faites récemment par
M. de Gasparin (2) qui s'est servi d'un procédé nouveau permettant de doser l'acide phosphorique avec précision. I' Des sables granitiques près d'Annonay ont accusé 0,62 p. 100 d'acide phosphorique ; 2° les alluvions de la Durance en contiennent 0.62 p. 100; 3' le diluviurn siliceux du littoral méditerranéen en renferme 0.119 p. 100; 40 les argiles de l'Arve (Haute Savoie) en donnent
0.12. Comme la chaux manque souvent clans ces terrains, l'acide phosphorique n'est pas lié d'une manière indispensable à la présence de cette base; l'on trouve au contraire que souvent ses proportions sont en raison inverse de l'abondance de la chaux. Il serait à désirer que ces dosages d'acide phosphorique fussent beaucoup plus multipliés, demanière à comprendre non-seulement les principales terres végétales de toute la France, mais encore les différentes roches éruptives et stratifiées qui constituent le sol de notre pays. La détermination des quantités d'acide phosphorique contenues dans les roches offre, en effet, de l'intérêt pour la géologie et surtout pour l'agriculture. rîl-Mres organisés dans les roches cristailines.
On sait que M. Eh r enberg a observé dans diverses roches une multitude d'organismes microscopiques qu'il a figurés et décrits dans son grand ouvrage intitulé Mikrogeologie. Il en signale dans' le tripoli, dans plusieurs opales, dans les cendres volcaniques, dans les schlamms , dans les tufs. Mais c'est spécialement dans des roches qui se sont formées dans l'atmosphère ou bien qui peuvent être en communication avec elle. Récemment M. Gustave J enzsc h (3) a indiqué des organismes végétaux et animaux qui se trouvent jusque dans l'intérieur de roches cristallines, même lorsqu'elles sont éruptives. De plus il regarde ces organismes comme fossiles. Ainsi, M. G. Je nzsc h annonce qu'il a observé divers infusoires Journal de pharm. et de chine., t. xxxix, 186 I, p. 478. par :11. C h. I41 é n e, 1369, n. 29, p. 343. Ueber eine nzikroshopische Flora und Faune Krystallinischer .211assenges-
Revue hebdomadaire de chimie, teine.
Leipzig, 1858.