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REVUE DE GÉOLOGIE.
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ROCHES.
A
De Ruisseau en Beauce.
Calcaire pulvirulent, blanchâtre, devenant jaune brunâtre en s'altérant et ayant une épaisseur de 4 mètres; il se trouve à la base de la tranchée de la Rebellerie, dans le chemin de fer de Tours à Mettray.
A
Résidu insoluble dans les acides Alumine et peroxyde de fer Carbonate de chaux
5,10 0,30 93,48
B
1,30 0,35 97,05
C
1,10 0,35 98,12
D
1,10
0,40 95,53
Magnésie.
Eau et produits non dosés Somme
1,12
1,30
0,43
2,97
100,00
100,04
100,00
100,00
Ces calcaires lacustres que l'on serait tenté de croire argileux, à cause de leur emploi comme marnes, ou magnésiens, à. cause d'une certaine rudesse au toucher, ne laissent qu'un résidu trèsfaible dans l'acide et ne contiennent que des traces de magnésie; ils sont presque exclusivement formés de chaux carbonatée. Craie. Il est intéressant de comparer la composition chimique de la craie prise soit dans des gisements éloignés, soit à différents niveaux. C'est pourquoi, après avoir réuni dans de nombreuses excursions une collection de types classiques appartenant à la craie du bassin parisien, nous avons réclamé pour leur analyse le concours des laboratoires de l'École des Ponts et Chaussées et de l'École des
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/11.....,T
Calcaire pulvérulent de la station du Cault-Saint-Denis en Beauce. Il est exploité sur une grande échelle pour amender les terres. Couche de o",8 se trouvant au-dessus du calcaire lacustre pierreux, à Pré. Saint-Évrault, en Beauce.
Résidu insoluble.
Al203, Fe2O3
CaO
MgO
au feu.
Somme.
0,75 0,60
1,20 1,15
51,00 54,05
0,45 0,20
43,00 44,00
100,00 100,00
Perte
Ces deux couches de la craie supérieure des environs de Paris, bien que très-différentes en apparence, ont donc la même composi-
tion chimique et sont formées de carbonate de chaux à peu près pur. Le même résultat avait été obtenu précédemment pour la craie de Bougival (i). D'un autre côté M. M iss en et a fait dans le laboratoire de l'École des Mines l'essai de plusieurs échantillons de craie provenant du puits artésien à grand diamètre que MM. Dego usée et La u r en t percent en ce moment sur la place Hébert à la Chapelle, pour la Ville de Paris. PROFONDEUR
à laquelle l'échantillon de la craie essayée se rencontre dans le sondage.
Résidu insoluble,
métres.
A Commencement dela craie dans le sondage à 137,00 de 197,00 à 200,00 Craie rencontrée de 321,00 à 363,00 de 413,00 à 438,25 de 459,13 à 484,00 de 404,00 à 987,00 de 487,00 à 487,40 G de 487,40 à 502,00 II
--
2,10 1,00 1,30 0,70 2,40 8,20 17,20 5,00
Silice
soluble dans la potasse.
Ira ces
id.
id. Id. 0,50 1,10 0,60
Cette craie sous Paris laisse un résidu insoluble dans les acides qui est argileux ; il n'y en a d'ailleurs que très-peu jusqu'à la profondeur de 484 mètres. La magnésie reste toujours en très-petite proportion et pour aucun des échantillons elle n'atteint n pour loo.
Mines.
PARIS. - Si l'on considère d'abord la craie des environs de Paris, M. Durand-Cl aye a fait l'essai des étages qui se trouvent à sa partie supérieure. Craie jaune, pierreuse, traversée par des tubulures, prise dans la carrière Schacher à. Meudon.
Craie blanche, friable, prise à dans la carrière précédente.
4
mètres au-dessous de la craie à tubulures
OUEST DU BASSIN PARISIEN. - Deux échantillons de craie blanche
pris par M. D el esse dans des puits du chemin de fer de Vendôme et au-dessous du calcaire lacustre de la Beauce ont aussi été analysés au laboratoire de l'École des Ponts et Chaussées, par M. Du-
r and-Claye. Craie avec spondylus spinosus, prise près du kilomètre non, sur le chemin de fer de Paris à Vendôme. Craie jaunâtre, pierreuse, prise sur la commune de Moriers, près du kilomètre no5, sur le même chemin de fer. (t) Revue de Géologie, VII
TOME XVII, i.870.
Roches calcairse. 8