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HEVUE DE GÉOLOGIE.
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ROCHES.
en sable graveleux contenant, outre le quartzite, des nodules d'hématite. Le quartzite provient des montagnes Naggery; il provient aussi des conglomérats jurassiques formant les collines Alicoor et Sattavedu.
M. R. Bruce Foote signale de plus dans la latérite des
quartzites qui ont visiblement été façonnés par la main de l'homme et ressemblent d'une manière remarquable aux pierres taillées du terrain diluvien de l'Europe.
La latérite forme d'ailleurs des nappes qui s'étendent sur les terrains plus anciens et qui recouvrent notamment de très-vastes
avec raison que c'est bien peu probable, puisqu'elle ne contient pas de fossiles marins.
Schiste ardoisier. La composition chimique de l'ardoise des Ardennes est connue
depuis longtemps par les recherches de M. Sauvage; M. ch. Mène( 4) a fait récemment l'analyse d'une série d'ardoises provenant des environs d'Angers et du bassin d'flaybes dans les Ardennes. Carrière de la Foëze. Condé.
Veine du Sud. Carrière de l'Espérance. Trelazi, Carrière de la Pierre4,Ioire. Deuxième veine du Sud. Veine du Nord. Schistes rouges de Décès.
Schistes noirs de Dénée. Sainte Barbe (noire). Lille (rouges). Liémery (rouges). Chamois (rouge). Saint Lambert (rouge). (Gros lit), Saint-Lambert. Taches verdiHres. Sint-Lambert.
SiO2
Al203
2,855 2,832 2,877 2,857 2,855 2,858 2,856 2,811 2,716 2,842
57,0 57,0 57,0 57,5 57,0 57,0 57,2 56,8 56,5 57,0
35,8 35,5 35,0 35,5 35,5 35,5 35,0 35,3 35,5 35,0
2,777 2,729 2,773 2,788 2,730 2,734 2,679 2,673
57,6 59,8 60,3 60,8 61,0 63,5 65,0 90,8
30,5 30,8 30,9 30,5 30,0 25,6 26,0 5,0
Fe203
FeO
Alcalis,
perte.
HO
Somme.
0,4
50
101,0 1710,5 1110,0
traces traces
5,0 5,0 4,5 4,8 5,0 5,0 5,0 4,5
ANGERS
A D G H
étendues de gneiss et de terrain jurassique. Comme elle se ret:.ouve le long de la côte, M. Bru ce Foot e la considère comme un dépôt marin qui aurait été émergé postérieurement et, en partie dénudé, à la suite d une élévation de la presqu'île de l'Inde atteignant 2 0 0
mètres ; mais Sir Roderick lm p ey Mure h i son fait observer
Densité.
I 55
traces traces traces
2,3 3,0 3,0 2,5 3,1 3,0 2,8 3,0
3,8
3,0
5,0
100,0 100,4 100,5 100,0 100,1
100,3 100,0
ARDENNE ,
0
traces
3,8
4,2
1,5
0,2 0,3
4,0 4,0 3,8
0,5 0,5
1,8 1,2
0,5
1,6
1,5
0,8
0,5
0,6
0,/
5,6 5,0
4,5 4.2 4,6 7,0 5,5 3,0
100,0 100,0 100,0 100,0 999,9 100,0 100,0 100,0
La compan 'son des essais faits par M. Charles Mène sur ces ardoises montre qu'à Angers leur densité est un peu plus grande que clans les Ardennes. En outre, leur silice diffère peu de 57 à Angers, tandis que dans les Ardennes elle varie habituellement de 57 à 65 p. 'cm. Leur alumine, qui est de 35 p. Io. à Angers, diminue jusqu'à près de 25 p. 100 dans les Ardennes. La proportion d'alcalis paraît être généralement un peu plus grande dans les Ardennes. Si les alcalis avaient été dosés directement et non pas seulement par
différence, il est vraisemblable d'ailleurs qu'on en aurait obtenu d'avantage. Observons encore que le schiste de Saint-Lambert (S) se distingue
par une richesse en silice exceptionnelle et qu'il n'appartient pas au schiste ardoisier proprement dit, mais bien au schiste siliceux; comme le remarque, en effet, M. G. Bi sch of (4), la teneur en silice de l'ardoise reste comprise entre 46 et 78 p. ioo.
Bref, les ardoises d'Angers, qui ont moins de dureté et aussi (I) Charles Méne: Revue hebdomadaire de chimie,
7568, p. 83 et 95.
moins de durée que celles des Ardennes, présentent généralement une densité plus grande que ces dernières et une moindre teneur en silice. Elles sont surtout très-pauvres en alcalis, et au contraire riches en alumines, en sorte qu'elles se rapprochent des argiles. Ajoutons qu'elles sont moins cristallines que les ardoises des Ar-
demies et qu'elles paraissent avoir été soumises à un métamorphisme moins énergique. (1) Lehrbuch aer chemischen und physikalischen Géologie, t. Ill, p. 105.