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REVUE DE GÉOLOGIE. 144 de l'andésite et de la dolérite; ils peuvent être considérés comme
des dolérites riches en silice. Parmi les raisons qu'il fait valoir pour les considérer comme de la dolérite, M. M arx cite l'absence de potasse qui se trouve toujours dans l'oligoclase; mais il importe d'observer que la potasse a été rencontrée invariablement dans toutes les analyses récentes de labrador. De plus la potasse et la soude se montrent toujours associées dans les roches éruptives silicatées.
M. R. M arx (i) a fait encore l'analyse d'une roche porphyrique du Rio Parita Grande (Costa Rica) qui peut être considérée comme une dolérite porphyrique. Sa pâte qui est brun-foncé ou vert renferme des cristaux d'anorthose vitreux, de l'am._çite ainsi que du fer oxydulé scoriacé (Trappeisenerz). Ses cellules sont tantôt vides, tantôt partiellement remplies par de la mésotype. Par calcination elle éprouve une perte au feu de 1,28 p. 100.
ROCHES.
M. G. Bisc ho f (i) a comparé entre elles les principales analyses
du basalte qui sont au nombre de 44 ; il indique pour le maximum et le minimum de leurs éléments chimiques les nombres qui sont donnés par le tableau suivant
.
Si02 Al203 Fe203 FeO Mn03 MnO CaO Mg0 KO Na0 AC- HO Maximum. 55,86 25,97
Densité. 2,507
Al203 Fe203
FeO
53,411 22,010 2,661
1,974
Si02
MgO
Mr10
KO
Na0 Somme.
10,8,7 2,035
0,078
1,551
3,244 100,781
CaO
Le rapport de l'oxygène des bases à celui de la silice est de 0,596.
Basc MM. de Fr it s c h et R eiss (2) distinguent trois types principaux parmi les roches compactes de la famille du basalte io
Téphrile : comprenant une série de roches que la présence
des felsitoïdes (leucite, néphéline, noséane, haüyne, sodalite) rapproche des tracbytes, tandis que l'absence des feldspaths alcalins les en éloigne. 2^ Rtsanile : roche compacte, parfois porphyroïde, composée de labrador, d'augite, d'hornblende, de mica et de grenat avec fer magnétique.
le
5 Basalte. Le labrador et la néphéline, d'un côté, l'augite, péridot et le fer magnétique, de l'autre, sont les éléments principaux de ce type quand il n'est pas altéré; l'augite peut être partiellement remplacé par l'amphibole hornblende. Les auteurs n'admettent pas la séparation qu'on établit ordinai(I) Zeitschri fl d. d. geologischen Gesellschafl, t. XX, p. 531. (2) Neues Jahrbuch, 1865, p. 849.
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renient entre les laves, d'une part, les basaltes et les trachytes, l'autre. Selon eux, le mode de gisement des laves ne diffère guère de celui des basaltes ; l'on sait du reste qu'elles ne sont point complètement anhydres; enfin, dans certaines laves, les enclaves cristallines atteignent parfois une dimension considérable. Il n'existerait donc point de caractères assez tranchés pour servir de base à une distinction entre les laves et les trachytes.
Minimum. 35,63 10,34
23 33
1,54
---________ ........,........._, 5 59 0,01
16,08 11,82 4,30 4,09
7,40
1,217
0,22 traces traces traces 0,55
0,394
7,35
8,70
Prenant - le rapport de l'oxygène des bases à celui de la suce, M. G. Bise h of constate qu'il est très-variable ; car il se trouve compris entre 0,!t et 1,2. Quoique la composition chimique du basalte et son rapport d'oxygène varient dans des limites très-étendues, M. Bis chof fait observer que cette roche présente toujours à peu près le même état d'agrégation et la même structure, que son poids spécifique reste compris entre 2,9 et 3,1, qu'en un mot ses propriétés physiques sont remarquablement constantes.
Amphigène dans le basalte. En examinant au microscope des laves basaltiques du lac de Laach et de l'Eifel ainsi que de vrais basaltes provenant de la
Saxe, de la Thuringe et du Kaiserstuhl, M. Zirk el (2) accu reconnaître que tous les échantillons étudiés contenaient de l'amphigène (leucite).
AnatuésIte. On sait que le professeur C. von Leon ar d, a donné le nom d'anamésite à des espèces de basaltes qui sont très-développés près (1)
p. 376.
Lehrbuch der ehemischen und physikalischen Geologie, 2' édition, t.
(.e) Neues Jahrbuch, 1868, p. 64.
TOME XVII, 8870.
Io
_
?,Cte;5