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FAIIRICATION DU ,PLO1V1B
mine et d'une assez faible ,proportion de galène; la gangue est argileuse, calcareuse et ferrugineuse ; on n'y rencontre pas de ;quartz. Après le lavage et par le classement des matières lavées, on retire une ,assez faible -quantité .de morceaux de .galène pure.; la :grande proportion-se présente en -mélange plus ou moins intime avec la blende, la pyrite, la calamine, l'oxyde de fer et le calcaire.; et, pour isoler la galène le plus parfaitement possible, il .faut broyer ces minerais mélangés et
les soumettre ,a une préparation mécanique longue et coûteuse. La galène, produit de cette préparation, se trouve à l'état de petites grenailles ou à l'état de schlamms ; mais on ,ne réserve pour le service du four Carinthien que les matières les plus riches., celles qui contiennent au moins 70 ip. too
de plomb ; les autres sontou bien soumises à une nouvelle préparation ou :bien traitées .au four. amanche. Rarement on rencontre dans cles gîtes le carbonate de plomb associé à la galène ; cette substance se :présente presque toujours isolée de la galène, et on la traite séparé-
ment au four à manche, parce qu'elle est généralement très-mélangée de silice à, T'état Menu, et qu'elle est difficile à préparer. Comme on en avait rencontré qui était notablement plus pure que d'habitude, on ,a iessayé ,de la passer au four à réverbère avec la galène riche; à .cet effet:, on a
composé une charge de 250 kil, de galène et de 15o kil. de carbonate, le mélange ayant une tenue moyenne de Go p. too de plomb ; mais on a a peine-obtenu .50 p. loo du plomb ; le restant, à cause de la silice, de-la chaux et de l'alumine qui accompagnaient le carbonate, était passé dans les scories ou dans les mattes ; la silice avait produit avec l'oxyde de plomb, un silicate très-fusible quLavaitpénétré dans la sole. Comme la galène que l'on réduit actuellement provient des mêmes gites ;elle a une composition assez régulière et
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ItÉVE11131:11.E.
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Fon ,n'a pas :à se préoccuper .beaucoup :des modifications à apporter clans la chauffe,comme cela doit .avoir lieu, lorsque l' on -traite ,des ,galènes; d'origine et souvent .de compoSition et denature différentes. C'est unpoint important, car la conduite ?du 1feu, ?surtout pendant le grillage, n'est pas indifférente ; c'est ainsi qu'ayant passé au four une galène ertassez igros morceaux, très-riche et ,pluspureencore que celle des gîtes de la Sodiété, on n'a obtenu .aux premières charges que Go p. 1 oo de métal, parce que le grillage avait été conduit comme pour les minerais que l'on traitait d'ha-
bitude, tandis que cette galène très-pure, très-tendre, exigeait un grillage à température plus basse. C'est ainsi encore que lorsqu'on avait atraiter des galènes de deux gîtes de 'la Société qui étaient 'voisins, mais dont l'un était un filon et l'autre un amas, la galène du filon qui était plus pure et d'une réduction plus facile, se traitait Mieux au commencement de flacampagne, tandis que celle provenant de l'amas qui était plus réfractaire et qui exigeait une chauffe plus forte, iconvenait ?mieux pour la fin. ?On cherchait dans tous les cas à les tiaiter 'séparément, à cause 'de 'cette différence dans leur degré de fusibilité. 1La galène en :morceaux provenant des:gîtes de la Nouvelle
Montagne iest .friable, à facettes assez grandes, facilement comme toutes celles des gîtes connus des bords de la:lieuse, ne contient que très-peu d'argent ; celle qui est itraitée au four à 'réverbère, provenant en grande partie de niinerais 'mélangés, se trouve à l'état 'menu ou en petites
grenailles.; la partie qui n'a pas passé 'aux broyeurs (en moyenne 15 à 2o
?étant en morceaux plus ou moins gros, estconcassée au moyen d'un marteau et ramenée 'en morceaux?de i centimètre de diamètre ,au plus. La-galène provenant de la préparation des minerais langés est toujours plus difficile à traiter .que celle 'obtenue directement 'en morceaux.; cette ,dernière est plus pure, ?et quand il s'en trouve beaucoup dans une .charge, le travail