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PROPRIÉTÉS
DES ACIERS PHOSPHORÉS.
(Northamptonshire) , avec laquelle M. Heaton avait préparé, à l'usine de Langley-Mill, les six barres d'acier qui avaient
zeux ordinaire. Le métal ainsi épuré, fut partiellement transfOrroé en fer doux, par voie de puddlage rapide, et l'acier fondu a été préparé au creuset, en mêlant à
55o
été remises à M. Fairbairn. Le procédé de fabrication ne diffère en rien de celui que j'ai fait connaître dans mon mémoire sur le procédé Heaton; je me bornerai donc ici à donner la composition du lit de fusion des hauts-fourneaux de Stanton, l'analyse de la fonte et les proportions de nitre dont on s'est servi, dans le convertisseur Heaton, pour l'affinage de la fonte. Le lit de fusion comprenait les minerais suivants Minerai oolithique du Northamptonshire Minerai hydroxyde du North-Staffordshire Minerai houiller des environs de Stanton Scories des fours de réchauffage.
63,76 9,01 16,13 6,10
Total
100,00
Les trois minerais, mais surtout le premier, sont notablement phosphoreux. La fonte d'affinage, produite avec ce mélange et transformée en acier par le procédé Heaton, appartient au n° 4 de l'échelle anglaise. C'est une fonte peu graphiteuse, d'un gris clair, qui m'a donné : Silicium. Phosphore Soufre.
0,0210
0,0,06
000i6
On n'a pas recherché les autres éléments (*). La fonte aété affinée, dans le convertor, avec 12,4 p. too de nitrate de soude du,Pérou et 1,2 p. 100 de sable quart(*) La fonte et les aciers ont été analysés par la méthode que j'ai
fait connaître dans mes études sur le procédé Ileaton. Dans les aciers, le carbone et le soufre ont été déterminés par le procédé Eggertz. Quant au soufre de la fonte, on a attaqué 5 grammes de métal en limaille fine par .0 grammes de chlorate de potasse dissous
dans 20o centimètres cubes d'eau. A la dissolution bouillante on a ajouté peu à peu de l'acide chlorhydrique de 1,in de densité. L'attaque est rapide; après quoi on évapore à sec, reprend par de l'eau acidulée, filtre et précipite par le sel de baryte.
41. Liv. de fonte affinée, 7. Liv. de fer doux, provenant du travail dont je viens de parler, et 2 onces d'oxyde de manganèse.
Or les six morceaux d'acier, qui m'ont été envoyés par M. Fairbairn, renferment, d'après mes analyses, les élément suivants utimi1309
ri° 1.
e1* 2.
Carbone... Silicium .. Phosphore,
0,0049 0,, 010 0.0030
0.0007 0,0012 0,0023
Soufre.
douane.
des barres.
. "
pas
ri.
3.
0.0052 0,0016 0,00 24
N. 4. 0,0054
0.00i0 0,0024
au plus.
au plus.
au plus,
0,0001
0,01.10I
0,0001
ri° 5.
N. 6,
0,0047 0,0009 0,0012 0,0023 0.0023 pas traces ireperceptible. de trace. 0,0.154
On voit que les six échantillons se ressemblent beaucoup, ce qui s'accorde avec leur origine commune. Ce sont des aciers mi-durs, renfermant o,00 5 à o, o o 6 de carbone, 0,0023 à 0m,0030 de phosphore et 0,0009 à o,0016 de silicium. Ce dernier élément n'a rien d'exceptionnel, mais on voit que le nitrate de soude n'a éliminé de la fonte que les trois
quarts du phosphore contenu, ce qui provient au reste, comme il est facile de le prouver, de l'insuffisance du nitre
eu égard aux éléments à oxyder. Outre les éléments cidessus mentionnés, le nitre oxyde en effet un peu de fer, la majeure partie du manganèse et des métaux terreux, et la moitié au moins du carbone de la fonte que l'on peut estimer à environ 3 p. too. D'après cela, en dehors de l'ensemble des métaux, il faut, par Io° kilogrammes de fonte, kllog.
Pour 2,10 de silicium 1,06 de phosphoré 0,59 de soufre 1,50 de carbone Soit un total de
Toms XVII+- 1870.
kilog.
2,27 d'oxygène. 1,33 0 19
200 0,79
-