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NOTES GÉOLOGIQUES SUR L'OCÉANIE ,
LES ÎLES TAHITI ET RAPA.
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leur surface est ordinairement découpée, comme si des courants d'eau ou de lave avaient passé sur elle pendant longtemps; les autres roches fondues sont ensuite venues se mouler sur ces creux et des lits de galets, de pépérinos,
munis de lumières, de cordeaux, pour mesurer les longueurs, et d'une boussole. L'entrée de la grotte est elliptique et formée d'un tube annulaire d'une scorie noirâtre de o'",3o environ d'épais-
font aussi partie du système. A la base est une scorie rougie par le fer, qui a dû aussi subir l'action des courants à en juger par les ondulations que présente sa surface. Les formes des montagnes sont ici très-nettement accusées; des cônes effilés et isolés se dressent souvent encore au milieu des vallées. A Ilitiaa (45), la nature du sol ne nous offre rien de particulier, quelques wackes se montrent sur les hauteurs. A Tiarei (44), les basaltes porphyroïdes à cristaux de pyroxène, offrent une plus grande ténacité ; leur surface n'est point dans cet état terreux qu'amène la décomposition; dans ce district, ainsi qu'a partir de Tiarei, nous n'eûmes pas à remarquer autre chose que des coulées basaltiques, des couches de cendres, scories, etc. A Papenoo (18), cependant, des coulées de lave indiquaient une éruption plus moderne et, peut-être, le voisinage d'un cratère ; il en fut de même en arrivant au village d'Haahape (45), où je me serais cru auprès d'un cratère; aussi nous y rencontrâmes
seur; la compacité de cette scorie la ferait ressembler à un basalte, mais sa composition ne diffère probablement pas de celle des scories qui, intercalées avec des laves et des pépérinos, en composent le pourtour, ainsi que la colline dans laquelle s'enfonce la galerie; il est probable que cette texture compacte, dont jouit cette paroi de la grotte, lui a été donnée par les circonstances particulières de pression, de chaleur, etc., dans lesquelles elle a dû se trouver depuis que la galerie a commencé à se former. Les dimensions à l'entrée sont im,90 de largeur et or",60
une galerie (46) souterraine que je n'oublierai point de signaler ; elle est située dans le voisinage, de la pointe Vé-
nus (47) qui est celle où, pour la première fois les Européens débarquèrent dans l'île. Au moment de notre passage, cette grotte était encore ignorée des blancs et à peine connue des indigènes, cependant elle s'ouvre au jour dans un
mur vertical de cendres, de scories et de laves superposées, qui dominent directement le chemin de ceinture de l'île; l'ouverture de cette cavité étant à 9 mètres du sol, nous n'y parvînmes qu'en nous hissant à force de bras le long d'une forte liane qu'un de nos guides était allé attacher au tronc d'un petit arbre qui pousse justement audessus de l'entrée; nous n'y pénétrâmes qu'après nous être
de hauteur, les contours sont si réguliers qu'on pourrait croire qu'ils sont l'oeuvre de la main des hommes; les parois intérieures sont polies comme à la suite d'un long frottement et, dans certains points, recouvertes d'un vernis qui accuse un commencement de fusion; ce long tube s'est aussi fendu en plusieurs endroits, à la suite de mouvements du sol ou bien sous les actions successives de chaud et de froid qu'il a subies. Le sol de la galerie est recouvert d'une mince couche de scories qui se sont condensées là vers la fin de l'éruption; elles sont d'un brun jaunâtre, un peu caverneuses, arrondies, cannelées et offrent une grande ressemblance de couleur et de forme avec les laitiers qui s'écoulent des hauts fourneaux au coke, dans certains cas de mauvaise allure; elles sont recouvertes en beaucoup d'endroits d'une croûte blanche plus ou moins épaisse, d'un silex opalin. D'après. M. Fougue, certaines laves de l'île de Santorin présentent le même fait. Le sol sur lequel se mouvait ainsi ce ruisseau de roches fondues présente une inclinaison qui varie entre 5' et Voici des dimensions prises en différents points de ce sou-