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PnocÉDÉ E niisumorrerioN 448 d'oeuvre se fait successivement ; elle est complète au bout de dix heures. On procède alors au Zingage par trois opérations successives. La première charge de zinc est de 90 kilogrammes. Après
fusion, .on brasse pendant vingt minutes, au moyen d'une grande écumoire à main, pour bien mélanger les deux mé-
DES :PLONIIIS D'OEU VRE.
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deuxième addition de zinc. Le poids des écumes ressuées est réduit à 400 kilogrammes.; elles tiennent alors :à à 5 p. Ali00 d'argent.
.Le'zingage terminé, il reste dans la chaudière 12',5 3 tonnes de :plomb. .ne tenant plus que 2 :grammes d'ar-
gent à la tonne, et renfermant o,5 p. Io° de zinc. Pour
taux. Le brassage terminé, on laisse reposer pendant
enlever ce dernier métal, on met sur le bain fondu un mélange formé de 15o kilogrammes de sulfate de plomb provenant des fabriques d'acide sulfurique de Stollberg, et de 5o kilogrammes de sel marin. Ces deux sels réagissent l'un sur l'autre, ,et .donnent du sulfate de soude et du chlorure de ,plomb. Ce dernier réagit .à son tour sur le zinc, et il
L'écumage terminé, on réchauffe la chaudière, et l'on ajoute une deuxième charge de 5o kilogrammes de .zinc. On brasse de nouveau pendant vingt minutes, et on luise reposer ; ;u bout de deux heures, la surface du bain s'est solidifiée sur les bords de la chaudière. On ,detache.alors les parties solides à raide d'un ringard tranchant, et on les enlève avec une écumoire. Quelque temps après, la surface se solidifie de nouveau, et l'on enlève encore les parties solidifiées : on fait ainsi trois et quelquefois quatre
se produit du chlorure de zinc et du plomb métallique.
vingt minutes seulement, et l'on enlève les écumes formées. Ces écumes sont mises à part pour subir un traitement spécial ; elles renferment tout l'or, et, sauf l'antimoine, la plus grande partie des impuretés qui étaient contenues dans le plomb; leur poids est de 5oo kilogrammes.
écumages successifs. On ajoute ensuite une troisième et dernière, charge de 67 kilogrammes de zinc, après avoir rempli la chaudière avec du plomb à.-loo grammes d'argent à lu tomme, prove-
nant du ressuage des écumes, et l'on fait des écumages
successifs comme dans la deuxième opération. Vingt-quatre heures après le commencement de la 'fusion l'opération du zingage est terminée, et, outre les Son kilogrammes d'écumes mises à part, on en a recueilli 5 tonnes lors des deuxième et troisième additions de zinc. Ces dernières écumes sont ressué.es dans une chaudière ; on en retire du plomb tenant ion grammes d'argent à la tonne, et dont une partie est employée, comme nous l'avons dit
plus haut, à remplir la chaudière de zingage après
la
C'est .dans le but de faciliter ces réactions, qui ont surtout lieu à la surface du bain., que l'on a donné aux chaudières un si grand diamètre et une si faible profondeur relative. Pour les activer encore, on brasse de temps en temps, afin d'amener toutes les parties du .métal en contact avec les réactifs.
Cette opération dure d'ordinaire vingt-quatre heures ; pendant ce temps on .maintient .la température au rouge seulement; on brûle sous la chaudière 400 kilogrammes de houille. Pour s'assurer si le ,zinc est suffisamment éliminé, on prend des essais : on coule une petite quantité de plomb dans une lingotière ronde ou allongée; tant qu'il reste des traces de zinc, il se produit au moment de la solidification, au centre de la lingotière, une tache ou une ligne d'une couleur blanche particulière et très-appréciable; cette tache est due à la présence d'une petite quantité d'alliage de plomb .et de zinc, qui vient à la surface du plomb. Ce caractère est très-sensible, et permet de reconnaître des traces de zinc que l'analyse par voie humide révélerait difficilement. Le mélange de sulfate de soudeet de chlorure de zinc fondu à la surface du bain de plomb fornie une scorie que l'on enlève lorsque l'opération est