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APPLICATION DES PERFORATEURS MÉCANIQUES
A AIR COMPRIMÉ AU CREUSEMENT DES PUITS.
cipale du piston, tandis que clans la marche en arrière, il n'y a qu'à ramener le fleuret et le piston à fond de course; c'est pourquoi on a donné à la face postérieure du piston une >surface presque double de celle d'avant, en faisant la tige antérieure de diamètre beaucoup plus fort que la tige
par un plus long, on ouvre l'écrou à charnière, et le cylindre se trouve libre alors de reculer sur son cadre, de toute la longueur nécessaire pour mettre le nouveau fleuret; puis on referme l'écrou et, au moyen d'une vis, on le
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postérieure.
La rotation du fleuret se fait pendant la course en arrière; elle est obtenue au moyen d'une roue à rochet qu'un mécanisme particulier établi à l'arrière du cylindre, fait tourner d'une dent après chaque coup de 'fleuret. Cette roue à rochet est calée sur la boîte à étoupe du couvercle postérieur du cylindre, boîte à étoupe qui porte intérieure-
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ment une rainure longitudinale dans laquelle passe une cale fixée sur toute la longueur de la tige postérieure du piston. De cette façon, pour chaque dent de rochet qui avance, la boîte tourne en entraînant avec elle le piston et le fleuret, sans empêcher en rien leur mouvement longitudinal. La plus grande difficulté consistait à faire avancer toute la machine au fur et à mesure de la pénétration du fleure dans la roche. Dans l'appareil Sommeiller, il y a peur cela une machine spéciale ; dans les machines primitives, c'étaient les ouvriers eux-mêmes qui faisaient avancer l'appa-
reil; c'est Sachs qui le premier a fait donner ce mouvement au perforateur par la machine elle-même.
A cet effet il y a à l'arrière du cylindre, sur l'une des barres rondes formant le cadre du perforateur, une roue à rochet qui est fixée sur une douille terminée par un écrou en deux parties réunies par une charnière qu'on tient fermée pendant la marche de la machine; cet écrou avance à chaque dent du rochet sur la barre filetée du cadre. Le mouvement est donné à la roue à rochet par un mécanisme
analogue à celui qui détermine la rotation, et prenant comme lui son mouvement sur la tige d'arrière du piston. L'avancement n'a lieu sque lorsque le piston fait sa course pleine. Lorsqu'il faut changer un fleuret pour le remplacer
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rend solidaire de la douille de la roue à rochet.
Les perforateurs d'Altemvald sont construits pour marcher à 5 atmosphères effectives, mais ils peuvent fonction-
ner sans aucun danger à une pression beaucoup plus haute. Le diamètre du piston est de om,o66, sa course de on'. 132, le diamètre de la tige antérieure de om,o46, celui de la tige postérieure de om, 020 ; le nombre des pulsations doubles par minute est de 5oo.
A l'exception du cylindre, du tiroir, des boîtes à étoupe et des roues à rochet, qui sont en bronze, toutes les autres parties de la machine sont en acier nerveux ; les écrous et les clavettes sont maintenus par des goupilles. Comme gar-
niture, on a tourné, dans le piston et dans les boîtes à étoupe, des rainures qui forment un joint très-suffisant. Le piston est, de cette façon, si facile à mouvoir, qu'a la main et sans effort, on peut le faire avancer et tourner. C'est de la même manière que le couvercle du tiroir appuie sur lui : de cette façon on réduit au minimum le frottement.
Les conduits qui amènent l'air de la boîte à tiroir au cylindre, n'aboutissent pas tout à fait au fond de ce dernier, l'espace nuisible se trouve ainsi augmenté et constitue un véritable matelas d'air qui empêche le choc du piston contre le fond du cylindre.
La rotation complète du piston et du fleuret a lieu après 5o coups de piston ; à chaque coup le piston tourne donc de 12 degrés. Il faut 21 courses pleines pour que le cylindre avance sur son cadre d'un Pas de la vis filetée sur la barre de droite. Ce pas est de om,0065. En marche normale, l'avancement du cylindre, et par suite l'approfondissement du trou est de om,o66 environ par minute dans