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NOUVEAU PROCÉDÉ DE TRAITEMENT
DES MINERAIS D'OR ET D'ARGENT.,
traitement des minerais de cuivre argentifère et des indications très-utiles pour la métallurgie de l'argent. En 1854, au moment où j'ai commencé mes expériences sur l'emploi de la vapeur d'eau, j'ai eu comme point de départ les résultats obtenus par M. Cumenge. La vapeur d'eau, agissant au rouge sombre sur les sulfures simples, sur les arséniosulfures, sur les antimoniosulfures, etc., mélangés intimement avec une proportion
contenue a été presqueentièrement vaporisée, on remplit le ballon avec de l'eau préalablement chauffé à oo°, ce qui; permet de n'apporter dans l'expérience qu'une interruption. de très-courte durée. /lu sortir du ballon, la vapeur arrive par un tube de verre
convenable de pyrite de fer, expulse le soufre à, l'état
dansoune dissolution de borax, concentrée à la température de ioon. Le :tube est placé horizontalement dans un four à réverbère, dépourvu de son dôme, et dont la grille est diposée de de telle manière qu'on puisse éviter facilement de chauffer le tube au delà du rouge sombre. Le minerai est placé auimilieu du tube dans une nacelle en porcelaine; à
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dans le tube à réaction.- C'est un tube en terre réfrac.,, taire, enduit.cl'un lut facilement fusible, appliqué au pinceath. J'obtiens ce lut en délayant de l'argile réfractaire
d'hydrogène sulfuré, l'antimoine et l'arsenic à l'état d'oxyde d'antimoine ou d'acide arsénieux, fait passer à l'état d'oxydes fixes les métaux fer, cuivre, zinc, etc., et enfin amène l'argent à l'état métallique. Les minerais mélangés de pyrites, traités par la vapeur d'eau au rouge sombre, peuvent être soumis à l'amalgamation directe qui en extrait l'argent: les résidus de l'amalgamation renfermant le cuivre à l'état d'oxyde:, ne contiennent qu'une proportion très-faible d'arsenic et d'antimoine.
l'extrémité du tube opposée à celle par laquelle arrive la vapeur d'eau, est adaptée une allonge en verre de grandes dimensions ; elle permet de reConnaître la nature des composés volatils qui prennent naissance pendant; l'opération., J'ai. employé les tubes de terre réfractaire enduits d'un,
Expériences de laboratoire.
lut facilement fusible qui les rend promptement imper-
J'ai commencé par reprendre les expériences de M. Cumenge, et par étudier l'action de la vapeur d'eau sur tous les sulfures métalliques simples, sur les sulfures complexes mélangés ou non avec de la pyrite de fer. J'ai cherché principalement à déterminer, comparativement bien entendu, les résistances que les divers composés métalliques opposent à l'action de la vapeur d'eau.
méables., parce qu'ils résistent! très-bien aux variations de température, tandis que les tubes de porcelaine se cassent trop fréquemment; alors.même qu'ils sont lutés avec le plus grand soin. Ce- premier ensemble d'expérience a porté sur les sulfures simples naturels et artificiels, puis sur les sulfures complexes mélangés avec des proportions variables de pyrite de fén. SULFURES SIMPLES NATURELS ET ARTIFICIELS.
PREMIÈRE SÉRIE D'EXPÉRIENCES.
Cette première série d'expériences a été faite dans pareil que je vais décrire en peu de mots. La vapeur est produite en chauffant sur un fourneau à gaz un ballon d'environ 4 litres de capacité; quand l'eau
Sulfures simples naturels.
raficipéré sur i 50 grammes de chacun des minerais, pyrite
,
defer, blende, galène, sulfure d'antimoine, sulfure d'argent,;j'aj cherché-à conduire toutes les opérations dans les