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NOUVEAU PROCÉDÉ DE TRAITEMENT
DES MINERAIS D'OR ET D'ARGENT.
nimum indiqués par l'expérience, et il est essentiel de se tenir entre les limites de 8o à 120 de pyrites grillées pour
Pour ces deux minerais, la formule de traitement métallurgique est la suivante 10 Mélange intime du minerai avec une proportion con-
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100 de cuivre gris. Si donc on se trouve placé dans des conditions spéciales où il faut traiter notablement plus de pyrites aurifères que
de cuivre gris, il importe de ne pas soumettre au grillage la totalité des pyrites, on en grille une portion telle que le mélange de cuivre gris, de la pyrite non grillée et de la pyrite grillée contienne environ 100 de pyrite grillée pour 100 de cuivre gris et de pyrite non grillée. Dans ces conditions j'ai toujours obtenu les meilleurs résultats.
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venable de pyrites. Cette proportion est ordinairement assez faible pour les minerais chlorurés : elle est notable au
contraire pour les cuivres gris, et on peut généralement admettre qu'il faut employer parties égales de pyrite et
de cuivre gris 20 Grillage un peu au-dessous du rouge sombre, par la vapeur d'eau surchauffée; l'opération est prolongée jusqu'à ce qu'il n'y ait plus dégagement d'hydrogène sulfuré, elle
exige un temps considérable et une forte dépense d'eau vaporisée ;
Mes nombreuses expériences sur divers minerais d'or et
d'argent, mélangés avec de l'oxyde de manganèse, de l'oxyde de fer, des pyrites grillées, m'ont amené à reconnaître que la dépense d'eau vaporisée est encore assez forte. Cependant elle n'est pas telle qu'on doive considérer l'application du procédé comme peu économique en grand. Je répéterai, d'ailleurs, l'observation que j'ai faite précédemment : dans les usines la vapeur d'eau peut être bien mieux
5° Amalgamation directe par trituration avec du mercure sans autre réactif que l'eau ; 11° Opérations complémentaires telles que la séparation du mercure d'avec les boues, la compression du mercure, la distillation du mercure, la fusion des métaux précieux et leur séparation; 5° Traitement pour cuivre des résidus de l'amalgamation, lorsque bien entendu il s'agit seulement des cuivres gris.
utilisée que dans un tube de terre fixe, comme celui dans lequel j'ai fait mes expériences. Il est permis. d'espérer que la consommation de vapeur sera bien moins considérable e réduite au quart ou même au cinquième. Je peux dire, rnaintenant que le résultat des essais en grand a pleinement
Ce mode de traitement est encore économique pour les minerais de chlorure d'argent qui n'exigent qu'une faible proportion de pyrites. Il est au contraire très-dispendieux
confirmé mon appréciation, qu'avec l'appareil que je décrirai dans le chapitre III, la dépense d'eau vaporisée ne dépasse pas 8 parties d'eau pour i partie du mélange des minerais. L'emploi des réactifs oxydants s'applique avec avantage à tous les minerais d'or et d'argent, sauf deux exceptions ;
Pour tous les autres minerais d'or et d'argent, et pour les cuivres gris, quand on abandonne le cuivre, je propose la formule suivante : 1° Grillage préalable des pyrites au contact de l'air. Le grillage peut à la rigueur être fait en grands tas ou dans des cases, ruais il est en général préférable de l'effectuer
d'une part le chlorure d'argent, de l'autre les cuivres gris, desquels on cherche à retirer le cuivre après avoir extrait l'argent et l'or.
pour les cuivres gris et ne peut être appliqué qu'à des minerais très-riches.
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dans de grands fours à réverbère; l'oxydation est plus complète, et on obtient pour la composition des pyrites TomE xvw , 1870.