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DES MINERAIS D'on ET D'ARGENT.
NOUVEAU PROCÉDÉ DE TRAITEMENT
FOUR A ROTATION.
SECONDE OPÉRATION.
Pulvérisation et mélange des pyrites grillées avec les minerais.
,
La proportion de pyrites qu'il convient d'employer doit varier : i° avec la perfection du grillage des pyrites; 2° avec les la composition des minerais d'or et d'argent; 3° avec usine. Chaque directeur conditions spéciales de chaque d'usine devra la fixer en ayant égard aux prix d'achat, à la teneur en or, aux frais de transport et aux autres condi-
qu'il s'agit tions économiques, en tenant compte du but des pyrites grillées avec les d'atteindre pour le mélange minerais d'or et d'argent : le but est de rendre plus rapide l'action de la vapeur d'eau (troisième opération). Dans tous les cas, il est essentiel que le mélange des Minerais avec les pyrites grillées soit parfaitement intime. Il faut que le mélange soit fait en même temps que la pulvérisation des minerais (ou même après cette pulvérisation si les minerais sont amenés tout pulvérisés à l'usine) sous des meules verticales, sous les pilons d'un bocard ou clans tout autre appareil donnant le même résultat. TROISIÈME OPÉRATION.
Grillage par la vapeur d'eau surchauffée.
Le traitement par la vapeur d'eau surchauffée des minerais d'or et d'argent mélangés avec une proportion convenable de pyrites préalablement grillées peut être conduit de la manière et dans les appareils mentionnés chapitre II, S 2, pages 53 et 57. Mais le four à réverbère est avantageusement remplacé par le four à rotation représenté Pl. II, 111 et IY.
J'ai cherché à reproduire en grand l'appareil qui m'a servi au laboratoire, en éliminant l'inconvénient grave de l'impossibilité de râbler pendant l'opération ; en même
temps j'ai pu réduire l'intervention de l'ouvrier aux
manoeuvres indispensables : conduite du feu, chargement et déchargement. Dispositions générales. Le minerai est chargé dans un cylindre horizontal en fonte ou en tôle (feuilles boulonnées) de i mètre de diamètre et de 3'",5o à 4 mètres de longueur, disposé dans un four chauffé au bois, à la houille, etc. A l'intérieur le cylindre est armé de cannelures ; à l'extérieur il est entouré par trois bagues très-épaisses, formant autant de poulies à gorges qui portent sur des galets en fer chaque bague roule sur une paire de galets, en sorte que le cylindre, pendant sa rotation, est soutenu én son milieu
et à ses extrémités (5).
Les bases du cylindre sont en dehors des parois du four
et portent des couronnes dentées engrenant avec des pignons calés sur un arbre parallèle aux génératrices du cylindre.
Le mouvement est donné à l'arbre par une machine, et la vitesse de rotation réglée selon le degré de finesse des matières.
Les flammes surchauffent d'abord la vapeur et enveloppent ensuite le cylindre de façon à porter les matières à la température convenable pour l'action de la vapeur d'eau; enfin, elles se rendent dans la cheminée un peu élevée qui reçoit aussi les produits sortant du cylindre. La vapeur surchauffée arrive par une des bases du cylindre et l'excès s'échappe par l'autre avec les produits (1 L'expérience a montré que pour les dimensions ci-dessus, on Pouvait se contenter des deux paires de galets extrêmes.
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