Annales des Mines (1870, série 6, volume 18) [Image 75]

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CHAMPS DE FILONS DE LA SAXE

4° Rothliegendes supérieur.

Grès rouges et couches argileuses, ne reposant pas partout, en concordance de stratification sur le rothliegencles inférieur, bien qu'ils soient plissés, comme les terrains précédents, par un soulèvement à 1 2 7°. Brèche porphyrique à morceaux aigus (P P3), disposée du N.-0. au S.-E. et se terminant au S,-E. par des psammites à grains fins. e) Conglomérat de morceaux de gneiss et de porphyre brun de Tharandt T1, venant du S.-0. au N.-E., et soulevé au N.-E. suivant la direction N. 125° E. Ce conglomérat domine les vallées (*) 5°) Porphyres récents, riches en sankline ; ils sont en relation avec la grande faille à 1 2 7° (rollier Ochs) , qui a intéressé tous les terrains stratifiés des environs de Plauen, On les trouve d'ailleurs épanchés sur le rothliegendes supérieur (Ober-Naundorf, Hâhnischen, Moritzschacht), IV. Environs de Sehmiedeberg (**) et d'Altenberg.

A1) Porphyre quartzifère en filons dans les gneiss (gris et rouge). Il est à grains moyens, rouge terne à jaune brun; l'orthose s'y développe en cristaux et se transforme volontiers en kaolin. On en connaît au moins trois faisceaux trèsallongés et dirigés en moyenne .1\1'. 58° E., près Schmiedeberg. A,) Porphyre très-analogue, plus foncé ; il se présente en masses et contient par place un peu de mica noir ; on y trouve des brèches du porphyre précédent. A l'est d' Altenberg, dans Une des mines des environs, on peut observer

ET DE LA BOHÈME SEPTENTRIONALE.

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A3) Syénite-porphyre, en filons dans le précédent et aussi dans les gneiss, et les granites des environs. Leur direction est la même : N.177° E. Ils se composent d'une pâte feldspathique d'un rouge sale, tigrée de taches verdâtres (mica

vert, chlorite), et englobant de larges cristaux d'orthose rosé, ainsi que des cristaux bipyramidés de quartz arrondis sur les angles ; cette variété est identique avec un des porphyres quartzifères du Morvan et mérite peu d'ailleurs le nom de syénite. Les porphyres A A forment une zone très-allongée N. 170° E, partant de la chaîne même de l'Erzgebirge, au pied- de laquelle ils ont été recouverts par les terrains stratifiés récents (Teplitz), et dont ils ont subi les dislocations, et venant recouvrir près Bârenburg, etc., des lambeaux de terrain houiller (inférieur?).

Si nous cherchons à résumer ce qui précède, en mettant en regard les uns des autres, les porphyres de même âge, nous aurons le tableau suivant, où nous avons marqué par des traits noirs les limites d'âge inférieure ou supérieure,

qui résultent avec quelque certitude de l'étude précédente (*). (*) a argilophyre ; quartzifère; f fedspathique; p pechstein ; s riche en sanidine.

cl am-

phibolique ;

la séparation de ce porphyre A, avec les gneiss encaissants; elle se fait en forme de faille dirigée N. 177° E., plongeant de 55° 0.; les gneiss, très-micacés, ont une schistosité parallèle, niais plongent de 5o° vers l'Est. (*) Na,umanu et Cotta. (**) Müller.

TOME XVIII, 1870.

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