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NOTE SUR LE RAPPORTEUR TABARANT.
1.1X'e l'arc NP de manière que ON forme avec IK un angle -égal à la déclinaison de l'aiguille magnétique au moment
de l'opération du lever ; cet angle variera donc avec le temps et les lieux ; l'arc NP permet de lui donner la valeur ,convenable; supposons-le de 180. En admettant qu'on ait lu un angle de 45° dans le lever d'une direction avec une boussole graduée de gauche à droite, IK étant la direction de l'aiguille, il suffira de faire tourner l'alidade de droite -à gauche depuis le o° jusqu'à la division 45°, pour avoir la direction cherchée; pour tracer ensuite une ligne parallèle
par un point quelconque p, on n'aura qu'à faire glisser l'appareil, -AB restant toujours fixe jusqu'à amener ce point ,contre l'alidade, ce qui se fait très-facilement et très-rapidement.
Si la boussole était graduée de droite à gauche, on aurait lu 515°, et ce même angle se lirait sur le rapporteur dans les graduations de gauche à droite 8o° à 5600. On voit qu'en opérant comme je Viens de l'indiquer, on
eompte les angles sur le rapporteur en sens contraire de leur lecture sur la boussole ; c'est pour obvier à cet inconvénient qui, lorsqu'on manque d'habitude, peut occasionner des erreurs, qu' on a aménagé le parallélogramme de manière à ce qu'en le renverSant la règle CD ne s'applique plus sur le papier (fig. 4 et coupe correspondante), et permette au rapporteur de glisser en dessous de cette règle. Pour arri-
ver dans ces conditions à lire les angles directement, on «applique la règle ON sur une ligne NS tracée sur le plan ; on ramène l'alidade à la ligne o 18o° (fig. 5), et l'on apde cette alidade (voir fig.. 4' plique contre les taquets et la coupe tmn) le côté CD du parallélogramme ; CD et AB sont alors parallèles au méridien magnétique et l'on fixe AB dans cette position. Pour faire l'angle de 45° on laisse. l'alidade fixée contre la règle CD, et l'on tourne le rapporteur en dessous, ainsi que le montre la fig. 6 ; IK donne alors la direction cherchée, et l'on voit que l'angle de 450 est lu ci.0
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de gauche à droite ; pour tracer la direction cherchée par le point p on opère comme précédemment. Il est bien entendu que dans la pratique on fera l'angle de 45° au moyen de l'alidade, puis on appliquera celle-ci contre la règle CD, le parallélogramme ayant été monté à l'avance, et l'on tra cera alors immédiatement la direction cherchée avec la règle IK. La description de l'opération est du reste plus longue que la pratique, et l'on est étonné de voir la rapidité avec laquelle un lever peut être rapporté. Ainsi j'ai fait tracer sous mes yeux, à l'aide du rapporteur Tabarant, un polygone régulier de 24 côtés; il a été achevé en vingtcinq minutes ; le même polygone tracé avec la boussole a demandé 1'1,15, et tandis que sur les 24 angles tracés l'erreur totale avec le rapporteur n'était que de i o minutes ce qui fait de minute d'erreur moyenne par angle, avec une boussole de même diamètre, l'erreur totale s'est trouvée de 3° 45 et par suite l'erreur par angle de 2 2 5 ou de 9',3, c'est-à-dire que cette dernière était au moins i 8 fois plus forte, ce qui s'explique du reste, le rapporteur donnant les angles à une minute près, tandis que la boussole ne les donne qu'à 7`,5 au plus. --2----4
Ces résultats montrent très-nettement le grand avantage de l'emploi du rappoïteur Tabarant sur celui de la boussole,
rien qu'au point de vue de la rapidité et de l'exactitude des opérations. Je ne pense pas' qu'il soit nécessaire d'insister sur une comparaison entre cet instrument et le rap-
porteur ordinaire. Pour s'en servir dans les levers faits au graphomètre ou au théodolithe, il suffit d'une transformation très-simple des angles lus; en effet, AB (fig. 7) étant la première directionlevée qui servira de direction fixe pour le paralléTOME XVIII, 1870.
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