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361 avec certitude son âge géognostique, d'autant plus qu ' il est très probable qu'il y a eu plusieurs époques d 'épanchement du porphyre noir et des roches qui en sont des modifica- tions . On peut supposer, en admettant l 'opinion de M . de Buch sur le soulèvement de l'ancien continent par les por- phyres, que les soulèvemens successifs qu'a éprouvés le sol de la contrée depuis la période du dépôt du terrain de transition jusqu'à celle du dépôt du terrain jurassique in- clusivement, sont dus aux commotions plutoniques qui ont produit dans les Vosges des épanchemens de roches appar- tenant à ce groupe . Dans cette hypothèse , le porphyre noir est nécessairement postérieur, d'une part, au terrain de transition, puisqu ' il le perce en plusieurs points ; et , d' au- tre part , au terrain jurassique, puisqu'il a produit ses ac- chiens . Il serait donc le moins ancien des groupes du terrain hors de série ou d ' épanchement, d'après le der- nier terme de la période qu 'il comprend. DEUXIÈME GROUPE. Porphyre de transition, Eurite, Porphyre-Brèche, Diorite. A . Porphy- re (le transi- tion . Le porphyre que nous nommons de transition, pour le distinguer du porphyre noir, et parce qu'il semble parfois se trouver en bancs subordonnés dans le schiste de transi- tion, est une roche feldspathique de couleur verdâtre ou brunâtre, et quelquefois rougeâtre, dans laquelle se trouvent des cristaux de feldspath d'un blanc verdâtre ou jaunâtre , généralement fort petits . Ces cristaux se fondent souvent dans la pâte qui les enveloppe, ce qui fait passer la roche au pétrosilex . Quelquefois sa pâte passe à l'eurite terreux , et le porphyre devient un argiloph.yre . En d'autres points,