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36) ) En montant le vallon du même côté (le la rivière, tout auprès de la verrerie de Saint-Antoine, on trouve un an- » tien travail appelé le cuivre. Il y a ici plusieurs filons d'une pierre de quarz blanche tirant sur le spath, mais » très dure : le peu de minéral qu'elle renferme ne tient » que du cuivre , et il parait , par les décombres , qu 'elle » n ' est pas abondante . Il y a eu ici une ancienne fon- » derie dont on voit encore les crasses et quelques ves- » tiges. » En suivant toujours le même vallon à une lieue plus haut, tout auprès des frontières de Lorraine , on trouve » un endroit appelé la Vieille-hutte . Il y a ici un volume » immense de scories ou crasses (le fonderie ; il ne reste au- » tune tradition de ce travail ; mais à en juger par les in- » dites, il parait être le plus ancien et le plus considérable » qu' il y ait eu dans tout le canton . Il y a trois gros filons » qui se suivent parallèlement, et qui forment ensemble » plus de trois toises de largeur . Les anciens ont travaillé à » jour , c'est-à-dire qu'ils ont creusé sur la longueur des » filons une fente de plus de 100 toises de long. On ne sau- » rait en connaître la profondeur, cette excavation étant » presque entièrement comblée ; ce qu'il y a de sûr, c'est que » le minéral doit être profond . Le filon dans l ' endroit , ou » du moins proche de ce travail , est composé d'une pierre » jaunâtre, molle et feuilletée du genre des calcaires, entre- » coupée de petites veines de quarz blanc ; sa direction est » par les 12 heures, c'est-à-dire nord et surf . Un peu plus loin, et surtout sous les décombres que j ' ai fait découvrir, • la pierre est un quarz gris très dur, mêlé de blende eu- • » bique , et de quelque peu de glazzts-cobalt : on y voit » aussi quelques grains semblables à de la mine d'argent gris, » et qui, comme elle, sont entourés d ' une espèce de rouille » aiguë-marine . Ce qu 'il y a de singulier, c ' est qu ' il m'a été » impossible d'y trouver ni sur le travail, ni dans les décom-