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-SUBSTANCES ,EXPL0S1ELES 46 tifs aux expériences faites .à la :houillère de Dudweiler,
EMPLOYÉES DANS LES TEAVAITX DES MINES.
à:quelques,expériences faites à .r usine,de MM. Herbst frères
près de Saarbrück-, le 17 juin 1869, dans des galeries à
- à Cali (Eifel), sur des loups de 'fourneaux à plomb. Ces
-masses ferreuses sont extrêmement' ,difficiles 'à :attaquer; formées par un enchevêtrement de fente et de scories très-
- travers bancs, ou dans des galeries de traç,age-dans la couche de houille. Le tableau suivant les résume.
basiques imparfaitement fondues, elles présentent une tén aÉ
..
HATLICE
.
de la roche.
1.'
Pti0FON- CHARGE
--
DE.Un
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des trous,
de
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ordinaire produisant
EFFET PRODUIT.
cité- excessive,,et :ne aetlaissent forer que très-difficilement par
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le .1>) minne effet. o
dualine.
,
1
mètres. 0,32 0,60 0,46
grammes. 95
1
0,95
125
i
1
! Schistes durs..
2 ; Grès durs.... 3
! Grès durs. . _. . i Schistes et sphérosidérite très'dure
43
t t
G7
38
(
- 5
Charbon. . Charbon
.
.
.
2
0
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i
1
°'92 0,92
77 77
0,95 0,95
31 31
mètres cubes.
grammes.
t de déblais. I/3,de déblais.
340 250
the de déblais.
»
2 de déblais.
(1) (2): (3)
1.052
(1)
540
(5),
2 tonnes de char-
.
bon, dorai demitonne do menus. La masse était tombée, maissimple-
les burins. Aussi, lorsqu'on .cherche à les +débiter pour les -repasser dans les fourneaux, on n'y fait ,pas tle trous de -mine proprement dits ;on utilise, pour-y placer les charges, les cavités qui s'y -rencontrent 'naturellement. -Avec .1a .poudre ordinaire, cette opération ,seraitirnpossible; le prix de l'a poudre employée serait de beaucoup supérieur 'à la valeur de la matière obtenue. -C'est pour (re-
médier à cet inconvénient que. l'on voulait appliquer le
- lithofracteur.
(6).
ment divisée en
gros fragments. I
(t) Le coup était bien bonne; il fut allumé avec des canettes. (2) Idem.
(3) Le trou était plein d'eau. La charge fut allumée avec une mèche à capsule, sans bourrage. (4) Le trou était au toit. La couche de sphérosidérite avait Omo.° d'épaisseur. (5j La sous-cave avait 1 mètre de profondeur. Les deux trous étaient à la sortie supérieure de la couche. (G) Idem.
J'ai vu faire des essais assez, nombreux sur des 'imasses très-difficiles à attaquer, et dont on avait déjà ,enlevé ,tout te que la poudre ordinaire pouvait faire sauter. De plus, on mettait des charges très-faibles. Néanmoins plusieurs réussirent et donnèrent des résultats réellement .surpremants..
Ainsi, dans une petite cavité ,existant à la surface d'une
-De ces expériences, il semble résulter flue la dualine a une force expansive .environ quatre fois plus grande que
masse dont la moindre dimension était de e10,75 -au moins, on a vidé une cartouche de lit hofracteur de om,15 à 0',2 o
celle de la poudre ordinaire, et qu'elle n'est pas trèsbni-
de .longueur sur omm25 de :diamètre; on a recouvert la charge avec de l'argile, et mis le feu à raide d'une mèche
sante. Elle .donne en effet moins de menu charbon que cette dernière. AU point de vue de la saluhrité,un a constaté à Dudweiler
que les ouvriers n'étaient pas incommodés en venant unprendre leur travail au front de taille d'une galerie mal ven-
tilée où l'on venait de faire partir successivement cinq coups de mine. 5. Lithofracieur.-Jell'ai NU aucune mine où le lithofrac-
teur fût employé. C'est une préparation 'assez récente et qui n'est pas encore- très-répandue. J'ai seulement assisté
à capsule. Les environs de la charge .furent lancés en éclats, et la masse fendue par une fissure qui la partage-a:en deux
blocs; mais la séparation n'était .pas tout .à fait complète, les blocs restèrent adhérents. Sur une masse plus petite, :ayant .1a forme .d'un -prisme couché de o,25 de côté sur orn',6o de longueur, on plaça une cartouche qu'on recouvrit de -terre, et que l'on comprima avec un bloc plus petit. Après la détonation, le gros bloc était séparé en deux parties, iet le petit divisé en frag-