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SIEBENGEBIRGE ET EIFEL.
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SIEBENGEBIRGE ET EIFEL.
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Si l'on ne rencontre la sanidinophyre en place qu'à la
longueur ou de largeur ; les uns se présentent sous la forme
Kleine Rosenau, on en trouve fréquemment des blocs assez gros dans les tufs trachytiques ; ces blocs ont chi venir au
de prismes rectangulaires avec de petites troncatures sur les ai-êtes; c'est la réunion des faces P, g a, et e, (fig. 2);
jour avec les tufs, et être enlevés par eux aux parois des canaux par lesquels ils sont sortis, ce qui porte à penser que cette roche est plus abondante en profondeur qu'a la surface. Les échantillons provenant des blocs épars clans
les autres, plus nombreux, sont plats et beaucoup moins épais; les faces 9'1 sont très-développées ; on y distingue en outre les faces Met P, avec les troncatures a, et e, (fig. 5);
que la pâte est un peu plus foncée, et tire sur le verdâtre; peut-être aussi les paillettes de mica noir sont-elles plus
le plus souvent, les cristaux qui affectent cette seconde forine sont maclés suivant le groupement dit de Carlsbad ; on s'en aperçoit facilement à l'examen de la cassure transversale,
abondantes.
dans laquelle on voit les deux cristaux accolés briller
les tufs ne différent de ceux de la Petite. Rosenau que parce
Trachyte à grands cristaux de feldspath. --Le type de cette variété nous est fourni par les roches du Drachenfels.
Elles sont formées d'une pâte feldspathique cristalline grain très-fin, de couleur blanche ou d'un blanc grisâtre, tout à fait grise même quelquefois, dans laquelle on aperçoit une quantité de petits cristaux de feldspath, plus ou moins brillants, généralement assez mal formés, et solidement enchâssés dans la pâte ; les uns sont incolores et pi-es. que transparents : ils présentent les formes du cinquième systèine cristallin, et doivent être considérés comme de l'orthose vitreux ; les autres, qui sont souvent tout à fait soudés aux premiers, sont d'un blanc de neige et à peu près opaques; ils sont moins nets et moins réguliers que les cristaux de sanidine, mais ils sont, comme eux, vitreux et craquelés; aussi est-il fort difficile de reconnaître les stries qui caractérisent les feldspaths du sixième système ; sur quelques-uns cependant, on les voit apparaître d'une façon évidente, notamment clans les trachytes à pâte grise, comme ceux de la carrière de Steinchen. L'analyse que j'ai citée plus haut montre que ce second feldspath est de l' oligoclase vitreux. Quant à la texture, la pâte est d'ordinaire assez serrée ; en quelques points elle est poreuse, et présente de petites cavités irrégulières. Au milieu de la masse apparaissent des cristaux d'orthose vitreux, qui atteignent souvent 4 ou 5 centimètres de
d'éclats différents, par suite de l'orientation différente des facettes de clivage. iNceggerath avait cru reconnaître dans les trachytes du Drachenfels que, pour les cristaux de la seconde forme, les faces g, de tous les cristaux étaient parallèles entre elles ; il semble en effet au premier coup d'oeil
qu'il en soit ainsi, mais un examen plus attentif fait reconnaître que ce parallélisme n'est pas un phénomène constant et ne s'observe que sur quelques échantillons; paraît être purement accidentel. Tous ces cristaux sont fendillés comme s'ils avaient été chauffés et mis au contact de l'eau ; ils sont extrêmement fragiles. Toutes les lignes de craquelure qu'on voit à leur surface semblent presque parallèles, ou du moins dirigées à peu près dans le même sens, comme si les cristaux étaient hachés par des plans parallèles au plan diagenal h, du prisme primitif. Ces grands cristaux de feldspath ont les faces nettes et lisses, mais presque ternes ; leur crissure offre au contraire un éclat nacré généralement assez vif. Ils sont peu aclhèlcnts à la pâte de la roche, et se laissent d'ordinaire détacher assez facilement sans se briser ; quelques-uns d'entre eux semblent avoir subi comme un faible retrait, car on observe des vides le long de certaines faces entre elles et la pâte qui les entoure ; c'est là qu'on trouve quelquefois du quartz en primes hexagonaux extrêmement petits, ter-