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SIEBENGEEIRGE ET EIFEL.
SIEBENGEBIRGE ET EIFEI..
glace en été, surtout aux moments les plus chauds; on peut, je pense, attribuer cet effet à la cause suivante : de
sont considérés comme le résultat d'érosions considérables.
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l'eau suinte en grande quantité sur les parois des chambres; or les carrières communiquant toutes entre elles, il y règne, en raison des différences de niveau entre les bouches des puits, un courant d'air excessivement vif, et d'autant plus fort que l'écart entre les températures extérieure et intérieure est plus grand; par suite de la texture poreuse de la roche,
l'évaporation se faisant sur une très-grande surface doit être des plus actives, et c'est de là sans doute que résulte -cet abaissement si considérable de la température, phénomène dont les habitants profitent en utilisant comme caves à bière toutes les carrières abandonnées.
Il est assez difficile de reconnaître de quel volcan est
sortie la coulée de lave qui s'étend sous le village de Niedermendig il semble cependant probable qu'elle est venue d'une montagne située à l'ouest, et appelée le Forst:
berg. On y observe un cratère assez net, dont les bords sont formés par des scories rougeâtres, bulleuses, et qui s'ouvre vers le nord-est pour donner passage à un couvant de lave : cette lave serait descendue dans le vallon qu'on remarque au pied de la montagne, et serait venue s'étaler en nappe au point où il débouche dans la plaine, et où se trouvent maintenant les villages d'Obermendig et de Niedermendig. On ne peut pas, il est vrai, suivre cette coulée sur toute son étendue, et sur plusieurs points elle a été détruite par les eaux ; mais on en retrouve des lambeaux qui sont restés comme de véritables témoins, et prouvent que la lave de Niedermendig se lie bien à telle qu'on trouve sur les flancs du Forstberg, et qui présente d'ailleurs le même aspect et la même composition.
quant à la destruction par les eaux d'une partie de la coulée, il n'y a pas lieu de s'en étonner, puisque nous avons vu que ce -n'était qu'après l'apparition de la lave que s'étaient déposés les limons diluviens ( loess,) , qui
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La lave de Niedermendig est poreuse, formée d'une pâte presque noire très-compacte, qui paraît composée de feldspath, de pyroxène, et peut-être d'hailyne. On y observe de nombreux cristaux plus ou moins gros d'augite et des cristaux ou des grains irréguliers d'haüyne bleue. Le feldspath de la pâte est sans doute du labrador, connue dans
la plupart des trachydolérites, mais on ne peut s'en assurer par le simple examen minéralogique. On trouve dans ces laves du feldspath vitreux en assez grande abondance ; mais il paraît y être empâté accidentellement et il ne doit pas y entrer comme élément constitutif; avec ces. morceaux empâtés, on trouve quelquefois de gros grains de fer titané, à cassure brillante, attirable à l'aimant, et qui parait appartenir à la variété connue sous le nom d'isérine. Le péridot, si abondant au Weinberg, paraît ici faire absolument défaut. Mayen. La lave exploitée à Mayen est à peu près
identique à celle dont nous venons de parler; elle renferme de l'hailyne, du pyroxène en gros cristaux noirs, ou en aiguilles vertes extrêmement déliées, remplissant des géodes, du feldspath vitreux en morceaux plus ou moins gros; on y trouve fréquemment des fragments de quartz empâtés ; enfin, la lave de Mayen contient parfois du péridot en très-grandes lamelles irisées appartenant à la variété hyalosidérite, et c'est par là qu'elle se distingue de la lave de -Niedermendig. Elle est également exploitée pour meules, mais ici les carrières sont pour la plupart à ciel ouvert, et moins profondes ; la lave est sortie d'un grand cratère, appelé le Bellerberg, qui s'ouvre au nord-ouest v&s Ettringen et au sud-est vers Mayen, et elle s'est épanchée dans ces deux directions ; mais la coulée s'est étendue beaucoup plus loin du côté de Mayen que du côté d'Ettringen, et elle est descendue jusqu'au bord d'un ruisseau appelé la
Nette, sur la rive gauche duquel elle forme un escarpement de Io à 12 mètres de hauteur. Outre la lave du BelTOME xix; 1871.
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