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SIEBENGEBIRGE ET EIFEL.
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SIEBENGEBIRGE ET EIFEL.
coud, appelé la Lilei, ne présente pas de cratère visible : la lave s'est épanchée de différents côtés, notamment vers le
nord et l'est, et elle a coulé presque jusqu'au fond de la vallée de la Lieser ; la route de Daim coupe cette coulée dans toute son épaisseur et met à nu le contact de la lave avec les couches dévoniennes : on remarque plusieurs rochers de schiste ou de grauwacke, qui, faisant saillie à la surface, ont été seulement entourés par la lave, mais non recouverts Par elle; la lave de la Lilei est grise, assez compacte, et renferme un peu d'augite, du péridot jaunâtre, et de la chaux carbonatée qui paraît être cristallisée dans les géodes et présenter les formes de l'arragonite. Le troisième cratère, celui de la Weberlei, est le mieux formé : ses bords sont indiqués par des masses de lave scoriacée qui forment un cercle assez régulier ; la lave s'est épanchée d'un côté dans l'intérieur du cirque d'Uedersdorf, où on l'a exploitée, et de l'autre vers la Lieser, rejoignant la coulée de la Lilei: cette lave est noire, un peu poreuse, et renferme, comma précédente, du péridot jaunâtre, un peu de pyroxène et de
Parragonite ; on y trouve quelquefois de petits cristaux
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visible de loin, et facile à reconnaître à cause de sa forme, dont le croquis (fig. 16) peut donner une idée. Du côté de l'est, la montagne se termine par un plan, incliné de 2 8 degrés sur l'horizon, entièrement couvert de blocs descories. Elle se présente, en somme, comme, une longue arête tronquée au sommet et dirigée exactement N. 149°à 15o° E. On v distingue quatre cratères très-nets, dont trois sont alignés suivant cette direction ; le quatrième, le plus septentrional,
reste un peu au nord de la ligne qui joint les trois autres; j'indique d'ailleurs cette disposition par le croquis '7). Le cratère n° 1, en forme de cirque allongé, a ses bords constitués par des masses de scories bulleuses qui s'élèvent de chaque côté en grands escarpements à pic. Il est ouvert du côté du sud et a donné naissance à une longue coulée de lave, qui s'est jetée dans un ravin appelé le Horngraben, qui part du pied du Mosenberg ; elle l'a suivi jusqu'au ruisseau de la Petite-Kyll ; on peut reconnaître cette coulée à la trace des gros blocs qui font saillie 'à la surface, et l'on voit qu'elle a formé en quelques points de véritables cascades. Arrivée à la Petite-Kyll, à.15o mètres environ au(fig.
transparents de néphéline (*) ; ce minéral a été également indiqué dans les laves de l'Aarlei et dans celles du Rosenberg, entre Gemtind et Daun. Mosenberg et Meerftlder-Maar. Je terminerai l'étude des volcans du Vorder-Eifel par la description du Mosenberg, l'un des plus remarquables d'entre eux. Il est situé à l'ouest du village de Manderscheid, sur la rive gauche de l'étroite vallée de la Petite-Kyll ; il est formé d'une niasse de scories, qui occupe le bord oriental d'un large plateau
dessous de son point de départ, elle paraît avoir suivi
et s'élève par une pente rapide jusqu'à 45 ou 5o mètres
Le cratère n° 2 se soude par son bord méridional avec
- il est beaucoup moins bien conservé que
lui et paraît être le plus ancien de tous ; il présente vers le
au-dessus du niveau de ce plateau, atteignant. l'altitude de 58 mètres. Comme les points les plus élevés des environs restent tous au-dessous de 5oo mètres, le Mosenberg est (*) H. von Dechen. Ouvrage cité.
encore la vallée quelque temps ; mais le ruisseau l'a détruite peu à peu, et elle semble maintenant s'arrêter à la partie inférieure du ravin du Horpgraben, formant là sur le bord de la RI. Kyll un escarpement de 5o mètres de hauteur, où elle se montre divisée en colonnes prismatiques assez régulières; cette lave renferme, comme toutes
celles que nous avons vues jusqu'ici, du péridot et du pyroxène augite. le cratère n°
milieu un léger étranglement et semble formé de la réunion de deux bouches volcaniques voisines. Du côté de l'est il