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RECHERCHE ET EXPLOITATION DU PÉTROLE
EN GALICIE.
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&Unisse der Nord-Karpathen » M. Hohenegger classe ces couches dans la période éocène sous le nom de couches à nummulites. Elles semblent correspondre aux grès de Fon-
DEUXIÈME PARTIE.
leasus. Au-dessous de cette formation dont elles sont séparées tainul eb-ce
RÉSUME GÉOLOGIQUE ET CONCLUSIONS.
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par un conglomérat quartzeux à gros grains, apparaissent des couches plus ou moins bitumineuses. Elles sont formées
Nous voici arrivés au terme de ce voyage dans le pays du pétrole ; nous pouvons maintenant regarder en arrière. Bien que nous n'ayons parcouru que les exploitations situées dans la Galicie centrale, et que nous n'ayons visité, ni celles situées à l'ouest aux environs de New-Sandec, ni celles qui en Bukowine et en Moldavie s'étendent sur tout le développement de la chaîne ; bien que, sur les points mêmes que nous avons visités, l'absence de travaux de recherches méthodiques ne nous ait permis de recueillir souvent sur la nature des couches et leur position que des renseignements superficiels, nous pouvons déjà déduire des faits observés plusieurs conclusions importantes au sujet de la nature, de l'origine, et de la répartition des gisements du pétrole. La chaîne des Karpathes nous est apparue comme formée par une puissante formation de couches parallèles, se succédant sur une grande épaisseur, et qui, presque verticales ou plongeant au sud, ont été tronquées par les érosions postérieures de manière à former une série de falaises parallèles ,dirigées du nord-ouest au sud-est. A l'étage supérieur de cette formation, apparaît un étage très-développé formé de grès blanc et d'argiles feuilletées alternant. Ce sont les « magura-sandztein 4 de M. Paul. Les écailles de poisson trouvées près de Lubatuwa par M. Zeuschner, quelques rares fossiles, entre autres le « Nummulites perforata» trouvés près de Gorlice permettent de rapporter ces couches à la fin de la période éocène. Dans ses « Geologische Verh-
d'alternances de grès et de schistes bleus feuilletées argileux ou marneux ; à cet étage, appartiennent les bancs de calcaire à chaux hydraulique, de calcaire ferrugineux, de sphérosidérite et de silex, les bancs de grès à veines de calspath, les marnes bitumineuses et asphaltiques, les bancs de silex et enfin les grès ondulés à fucoïdes. Ces couches affleurent naturellement sur les crêtes tronquées des plissements, et c'est clans ces couches que nous avons rencontré le pétrole. Ces couches sont caractérisées par le grès à fueoïdes et par des débris de poissons. Ce sont les marnes à ménilites. Elles correspondent au flush à fucoïdes
de la Suisse, de l'Apennin, de l'Algérie, de la Sicile, aux gypse§ de Montmartre, aux sets gemmes des hauts plateaux de l'Algérie.
Au nord-est, les assises presque verticales et plongeant au sud de ces couches viennent se dresser au-dessus de la plaine miocène de Gallicie, et aux pieds de ces derniers escarpements la plaine est bordée par les marnes salifères formées de masses boueuses, renfermant des amas de sel
cristallisé plus ou moins pur, très-inclinées au sud et semblant disparaître sous les premières assises de grès des Karpathes, contre lesquelles elles viennent buter, et dont elles sont séparées par une faille qui s'étend tout le long de la chaîne, parallèlement à la direction des couches relevées.
C'est sur cette faille, au point où les dernières couches à ménilites brisées et fracturées en tous sens se mélangent avec les premières marnes miocènes que se trouve placé Boryslaw. Au-dessus du sel, entre la ligne des salines et les
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