Annales des Mines (1871, série 6, volume 19) [Image 159]

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DE PLOSMI ET DE ZINC.

PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS

utile de l'opération serait certainement beaucoup moindre, car la machine ne peut distinguer la composition des mor.

ceaux et appliquer sa force en tel ou tel point ; elle casse pour casser, aussi bien le riche que le stérile. De phis, elle produit beaucoup trop de menus, ce qui est un grand désavantage. Cependant cette opération capitale du scheidage n'est pas toujours beaucoup mieux exécutée à la main qu'elle ne le serait à: la machine. Cela tient à ce que les ouvriers employés sont presque toujours des enfants de douze à quinze

ans, qui sont souvent distraits, et n'apportent pas à leur besogne toute l'attention nécessaire. Quand ils cassent beaucoup, ils croient faire beaucoup d'ouvrage. Dans certains cas, lorsque le minerai est difficile, il serait peut-être préférable de n'employer au scheiclage que des hommes faits et de les payer en conséquence ils feraient plus et surtout de meilleure besogne. Le nombre de classes que l'on fait au scheiclage est ex;

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irrégulièrement. Ils jettent les produits de leur travail dans des boites que des manoeuvres emportent au pesage, et vident ensuite dans des dépôts qui encombrent plus ou moins l'atelier.

A Ems, le bâtiment où se fait le scheidage présente une bonne disposition, et n'est jamais encombré. Sur tout le

pourtour, règnent dans les murs des ouvertures à trémies qui font tomber le minerai dans des cases extérieures d'où les wagons viennent le prendre. Chaque trémie porte une étiquette qui indique à quelle catégorie elle est affectée. I,es boîtes sont versées aussitôt qu'elles sont pesées. De cette manière il n'y a jamais d'encombrement dans l'atelier. Enfin, chaque ouvrier est assis sur un petit banc, ce qui est plus commode que de l'être simplement à terre. Cette installation est toute récente, je ne l'ai vue nulle part ailleurs. - BROYAGE.

trêmement variable ; on fait toujours du minerai à fondre, du minerai mélangé à broyer et du stérile. Mais la classe des mélangés renferme souvent un très-grand nombre de catégories, lorsque le minerai est très-complexe. Ainsi à

Les appareils qui servent au broyage sont différents, suivant la grosseur des matières à broyer. Ce sont les cylindres, les petits concasseurs américains, les e.eules et

Ems, où l'on trouve à la fois de la galène, de la blende, de la pyrite, du cuivre pyriteux, du cuivre gris et du unspikel, du quartz et du fer carbonaté avec plusieurs autres gangues, le scheidage fait jusqu'à vingt-quatre catégories

Cylindres.- Les cylindres broyeurs peuvent s'appliquer à toutes les grosseurs de minerais.; seulement leur diamètre doit être d'autant plus grand que les morceaux à

différentes. Il est évident que ce classement doit être bien incertain, et que c'est pousser les choses jusqu'à l'exagération. Il est en effet impossible de distinguer exactement les nuances qui séparent ces nombreuses catégories, dont les produits sont forcément mélangés dans la suite des opérations. Les ateliers de scheidage sont le plus souvent de simples hangards plus ou moins clos, où les ouvriers sont assis à terre, une enclume entre leurs jambes, et dispersés un peu

les bocards.

passer sont plus gros. On connaît leur disposition. Aujourd'huif on emploie presque partout des cylindres très-courts, on a supprimé les engrenages ; l'un des cylindres est actionné sur la machine, le second est simplement entraîné par suite du frottement. On. à reçonnu que, eue disposition

avait pour effet de produire une us.tire beetucoupi plus régulière, et d'empêcher la. formation de traces profondes à la surface des cylindres. Cela se conçoit facilement, car alors il peut se produire des glissements relatifs, et ce ne sont pas toujours les mêmes parties qui viennent au contact